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Centre hospitalier universitaire Souro Sanou : le centre d’hémodialyse fonctionnelle

Publié le mercredi 2 mai 2018  |  AIB
Clôture
© Présidence par D.R
Clôture de la 16e session du CNLS-IST : les différents acteurs invités à davantage de mobilisation des ressources et à une synergie d’actions
La 16e session ordinaire du Conseil national de Lutte contre le SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST)a pris « des engagements forts pour des résultats probants au titre de l’année 2017 », à l’issue de ses travaux tenus le vendredi 14 juillet 2017 à Ouagadougou. Photo : Pr Nicolas Méda, minisre de la Santé
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Le ministre de la Santé, Nicolas Méda, a inauguré le 26 avril 2018, le centre d’hémodialyse du centre hospitalier universitaire Souro Sanou de Bobo-Dioulasso. Outre la mise en service officielle du centre, le ministre a visité les structures sanitaires de la ville et échangé avec les travailleurs.

Les personnes souffrant de maladies rénales peuvent désormais se faire soigner à Bobo-Dioulasso. Le ministre de la santé a en effet, inauguré le centre d’hémodialyse du Centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS), le 26 avril 2018 à Bobo-Dioulasso. Le service de néphrologie et de dialyse est logé dans un bâtiment R+1, au CHUSS. Le centre de néphrologie et de dialyse doit prendre en charge toutes les pathologies rénales, à savoir l’insuffisance rénale aigüe et chronique ainsi que les patients dialysés, le syndrome néphrotique, la préparation à la greffe rénale et le suivi post-greffe. L’unité de dialyse logée au rez-de-chaussée de l’immeuble, comporte une salle de traitement d’eau, deux salles d’hémodialyse, des bureaux, un magasin interne pour stocker des petites quantités de consommables et des sanitaires. La capacité de l’unité d’hémodialyse est actuellement de 10 postes et peut prendre en charge au maximum 54 patients en hémodialyse chronique, à raison de 3 séances par semaine, a dit le directeur général du CHUSS, Bakary Gustave Sanou. Le service fonctionnel depuis le 26 mars 2018, prend déjà en charge 28 cas chroniques. La néphrologie est située au premier étage et reçoit en moyenne 4 hospitalisations par jour et 25 consultations par semaine. La néphrologie clinique comporte des bureaux pour le personnel, des sanitaires, une salle de consultation, six salles d’hospitalisation avec une capacité de 15 lits. Le directeur général du CHUSS, Bakary Gustave Sanou, a précisé que le centre va sauver de nombreuses vies humaines et soulager des familles qui étaient obligées d’aller à Ouagadougou pour les prestations qui sont maintenant réalisables à Bobo-Dioulasso. Le directeur général a néanmoins relevé quelques difficultés liées aux problèmes sécuritaires et de salubrité, ou à l’insuffisance de personnel. Le président de l’Association burkinabé des dialysés et insuffisants rénaux, Dramane Paré, a remercié l’Etat pour la construction du centre qui représente un grand soulagement pour les malades. Ce genre de centre, à en croire le ministre de la santé, Nicolas Méda sera réalisé dans d’autres régions du Burkina Faso, pour rapprocher les patients des centres de santé.

L’hôpital de référence bientôt à Borodougou

Le ministre a visité les différents compartiments du CHUSS. Outre l’hôpital de Bobo-Dioulasso, Nicolas Méda s’est rendu à la direction régionale de la santé, au centre médical de Sakabi, l’hôpital pédiatrique du jour et au laboratoire P3 du centre Muraz. Le laboratoire P3 est un laboratoire national de référence des fièvres hémorragiques virales dont l’inauguration est prévu au cours mois de mai 2018. Nicolas Méda a ensuite rencontré le personnel de la santé. Il a écouté leurs préoccupations. Ces préoccupations portent sur la vétusté des locaux, le manque d’infrastructures, les besoins en équipements et en formation, le manque de personnel et la situation des carrières des agents des structures de la santé. Le ministre de la santé Nicolas Méda a promis de trouver des solutions idoines aux préoccupations du personnel de la santé. Au cours de cette rencontre, le ministre a également défini et présenté sa vision en matière de promotion de la santé. Cette vision qui entre en droite ligne du Plan national de développement économique et social (PNDES), selon lui, comporte plusieurs activités, dont la réalisation d’ici à 2020, permettra d’offrir des soins de qualité aux populations. Il s’agit notamment de l’accès à des structures sanitaires. Il est attendu pour cela, la construction de 520 nouveaux centres de santé et de promotion sociale (CSPS). La construction d’un nouvel hôpital de référence est également prévue à Bobo-Dioulasso. Le projet d’hôpital de référence qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive sera érigé à Borodougou, un village rattaché à la commune de Bobo-Dioulasso. Les travaux de construction, foi du ministre de la santé, démarreront d’ici la fin de l’année 2018. La lutte contre certaines maladies pour prolonger l’espérance de vie des Burkinabè, la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle, la gratuité de la planification familiale et l’amélioration de la nutrition des enfants, sont d’autres chantiers que le ministère de la santé entend mettre en œuvre d’ici à 2020.

Adaman DRABO
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