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Blaise Compaoré à propos du Sénat : «Le temps de la polémique est passé»
Publié le mardi 6 aout 2013   |  FasoZine


Blaise
© Getty Images par DR
Blaise Compaoré le Président du Burkina Faso


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Au cours d’une interview accordée lundi à la télévision nationale qui fêtait ses 5O ans, Blaise Compaoré, le président du Faso, est revenu sur la question de la création d’un Sénat et les polémiques qu’il suscite. Il a estimé que ce n’était plus le temps de polémiquer.
«Le temps de la polémique est passé» a répondu Blaise Compaoré au parterre d’anciens journalistes rappelés pour l’occasion et qui faisaient part de la crainte de certains burkinabè de le voir utiliser le Sénat pour se maintenir au pouvoir. «Depuis que je suis président, on me prête toujours telle ou telle intention. Ce qui est certain, c’est que moi je suis là pour le Burkina Faso. Dans ma position, ce qui est important, c’est de veiller à ce que nous puissions respecter ensemble la Constitution du Burkina car c’est cela qui est avant tout le ciment de nos engagements divers pour ce pays-là», a ajouté le chef de l’Etat.

Blaise Compaoré estime qu’il y a plus grave comme accusation. «On m’accuse même d’avoir mis le pays en retard depuis que je suis président, alors que je pense avoir apporté plus d’eau potable, plus d’écoles, plus de centres de santé, plus de libertés. Pour moi c’est un débat qui n’a pas beaucoup d’intérêt. Nous sommes là pour le Burkina et je crois que j’ai les mêmes droits que tout le monde», a-t-il dit.

Le chef de l’Etat s’est aussi expliqué sur d’autres sujets d’actualité et sur la justice burkinabè, au centre d’un scandale au parfum de corruption ces derniers temps. «Le constat est fait qu’en matière de justice, comme dans d’autres domaines, nous avons certainement encore des réformes à faire, la qualité des ressources humaines à améliorer, nos prisons à humaniser un peu plus, informatiser la justice. C’est sur ces dossiers là que nous sommes aujourd’hui. Nous en avons parlé au Conseil supérieur de la magistrature», a-t-il commenté.

La première fois que le chef de l’Etat s’était exprimé sur la mise en place d’un Sénat, institution qui divise les Burkinabè, c’était le 30 juillet dernier en Côte d’Ivoire, en marge de la 3e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabé. «Je suis là pour appliquer la constitution, le Sénat va donc être mis en place», avait-il dit en substance.

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