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Un parti de l’opposition qualifie de ‘’barbarie’’ la fermeture des cités universitaires burkinabè
Publié le mardi 6 aout 2013   |  Agence de Presse Africaine


Tahirou
© Autre presse par DR
Tahirou Barry, Président du PAREN


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Le Parti pour la renaissance nationale (PAREN) qualifie de ‘’barbarie du gouvernement’’, la décision de fermer les œuvres universitaires durant les vacances, selon une déclaration du président de cette formation politique reçue mardi à APA.

Pour le président du PAREN, Tahirou Barry, ce qui s’est passé à l’Université de Ouagadougou est ‘’une véritable barbarie qui n’honore pas le gouvernement burkinabè’’.

‘’Comment peut-on opposer à des jeunes étudiants qui n’aspirent qu’à dormir et à manger pendant une courte période de vacances la répression aveugle ?’’, se demande-t-il martelant que ‘’cela est inacceptable et nous le condamnons avec la dernière énergie.

Tahirou Barry estime que les étudiants sont des fils du pays et ont droit à un minimum de vie décente, à une dignité et au respect.

‘’Les problèmes à l’université n’étaient que des plaies. Elles ont été mal soignées, elles se sont gangrenées’’, déplore le président du PAREN selon qui, ‘’le gouvernement doit regarder les problèmes en face et les traiter avec responsabilité au lieu d’user de la voie répressive qui cache mal son inconséquence et son irresponsabilité’’.

Il a ajouté en guise d’avertissement : ‘’si ces problèmes sont mal traités, ils constitueront une bombe dont l’explosion sera pleine de conséquences pour la stabilité de notre pays’’.

Le 30 juillet dernier, l’administration de l’Université de Ouagadougou décidait de fermer les œuvres universitaires (cités et restaurants) à compter du 1er août, et ce, jusqu’au 30 septembre.

Apprenant la décision, les étudiants des trois cités universitaires concernées ont manifesté, mercredi et jeudi, leur colère en s’en prenant aux véhicules de l’Etat qu’ils ont saisis et parqués en des endroits stratégiques.

Ils ont, ensuite, incendié ou saccagé ces véhicules (une quarantaine) lorsque les forces de l’ordre sont allés les expulser de force.

La police et la gendarmerie ont interpelé une cinquantaine de personnes, suite aux évènements et celles-ci devraient être incessamment présentées au procureur du Faso.

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