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La télévision nationale a permis de forger la « cohésion » et « l’unité nationale » (Compaoré)
Publié le lundi 5 aout 2013   |  AIB


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© aOuaga.com par A.O
Visite de la télévision nationale par le président du Faso
Lundi 5 août 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a visité les locaux de la Télévision nationale du Burkina (TNB) à l`occasion du 50e anniversaire de la chaîne nationale. Photo : Blaise Compaoré, président du Faso, sur le plateau du journal télévisé


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Ouagadougou – La Télévision nationale du Burkina Faso, la première chaîne de télévision créée en Afrique de l’Ouest francophone en 1963, a permis de forger la « cohésion » et l’ « unité nationale », a estimé mardi le chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré.
La télévision nationale a permis de forger la « cohésion » et « l’unité nationale », cela a été un « combat des burkinabè » et un « combat des journalistes », a déclaré M. Compaoré à l’issue d’une visite des locaux de la chaîne qui célèbre lundi ses 50 ans d’existence.
La RTB télé, ancienne Volta Vision (du nom de la Haute Volta, ancienne appellation du Burkina Faso) a lancé ses premières émissions le 5 août 1963, sous le régime du premier président du Burkina Faso Maurice Yaméogo.
Saluant l’engagement des pionniers mais aussi des hommes et des femmes qui animent ce média d’Etat, M. Compaoré a indiqué que la télévision nationale est une « grande école » et un moyen de développement pour « notre société ».
Les festivités qui se déroulent depuis une semaine ont été marquées par le lancement d’une nouvelle grille de programme ainsi que de la RTB Sud-Ouest.
Confiné dans un bâtiment colonial en plein centre de Ouagadougou, la RTB a prévu de se doter d’un nouveau siège "conforme à ses ambitions" et d’acquérir des équipements numériques haut de gamme dans le cadre du passage à la TNT (Télévision terrestre numérique) attendu en 2015 dans les pays francophones d’Afrique de l’Ouest.
A son lancement, la télévision du Burkina disposait d’un matériel de tournage qui se résumait à deux caméras noir et blanc, la chaîne n’émettait alors que dans la capitale.
Fermé en 1966 pendant trois ans pour raisons budgétaires, après avoir couvert le soulèvement populaire qui a renversé le premier président Yaméogo, le 6 janvier 1966, la télévision ne reprendra services qu’en 1969 avec toujours le même matériel.

En 1979, elle émet en couleur et commence à s’étendre à travers le pays à partir de 1982.
Avec quelques 900 hommes aujourd’hui pour un budget de plus de 2 milliards FCFA la RTB fusionnée en 2000 avec la Radio nationale est sur satellite. Depuis 2010, elle a amorcé la mise sur pied de chaînes régionales à travers le pays.
Plusieurs centaines de journalistes des médias publics du Burkina ont organisé à la mi-juillet à Ouagadougou un sit-in devant le ministère de la Communication pour dénoncer l’"immixtion" des autorités dans leur travail.
Le syndicat des journalistes accusait alors le secrétaire général du ministère de la Communication Adama Barro d’être intervenu "directement" pour "charcuter" un reportage de la télévision nationale sur une marche organisée par l’opposition le 29 juin dans la capitale, ce que les autorités ont vigoureusement démenti.
Le cinquantenaire de la télévision du Burkina Faso est célébré le jour de la commémoration du 53è anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso dont les grandes festivités sont prévues à Dori (nord) le 11 décembre.

TAA/RH

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