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Le Quotidien N° 835 du 6/8/2013

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Ecole nationale de santé publique : 1 579 nouveaux diplômés jurent de servir avec dignité et intégrité
Publié le mardi 6 aout 2013   |  Le Quotidien




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Après deux ans de formation, dans les 6 écoles de formation, 1 579 élèves de l’Ecole nationale de santé publique ont prêté serment le vendredi 2 Août 2013, à Ouahigouya. Devant un parterre de témoins, les impétrants de la promotion baptisée ‘’amour professionnel’’ ont juré de servir en tout temps et partout, avec loyauté et intégrité.

L’école nationale de santé publique a dévoilé sa cuvée pour le compte de 2012-2013. Au total, ils sont 1 579 à avoir enduré avec succès 2 ans, voire 3 ans de formation pour certains. Un effectif qui, à en croire le ministre de la Santé, Lené Sebgo, devrait permettre ‘’d’accroitre la couverture sanitaire en personnels qualifiés, mais aussi de renforcer l’accessibilité fonctionnelle des centres de santé de base et de référence’’. Selon le délégué de la promotion, Halidou Sobié, infirmier diplômé d’état, il a fallu braver d’énormes difficultés dont celle relative au manque d’infrastructures. En présence du ministre de la Santé, Lené Sebgo, il a formulé des doléances relatives, entre autres, à la révision des curricula de formation et l’instauration du système L.M.D qui, à l’en croire, devra permettre aux diplômés de l’ENSP d’être plus compétitifs au niveau international. En réponse aux doléances formulées par les impétrants, le ministre de la Santé, Lené Sebgo, a rassuré que celles relatives aux infrastructures seront examinées pour que des solutions puissent y être dégagées. Pour l’instauration du système L.M.D, le ministre Lené Sebgo a affirmé qu’il faut laisser les acteurs de l’administration et de l’encadrement de l’école mieux réfléchir aux meilleures options pour le renforcement de la qualité de l’enseignement. Le ministre Lené Sebgo a appelé les impétrants à toujours cultiver l’esprit de service sur le terrain en faisant leurs les préoccupations et les attentes des populations. « Retenez que les populations de nos villes et campagnes attendront toujours de vous la disponibilité permanente qui allie à la présence au travail, le dévouement, la bonne écoute des malades et l’administration des soins de qualité, l’intégrité et la probité », a-t-il déclaré. Devant un parterre d’invités et d’autorités, les nouveaux impétrants ont prêté serment en jurant de servir partout, entre autres, dans la loyauté et l’intégrité. Dans son message, le parrain de la promotion, le député Alain Bédouma Yoda, a appelé ses filleuls à être des modèles d’agents de santé épris de la sollicitude envers les patients car, selon lui, ‘’le problème n’est pas le manque de compétence, mais certains comportements qui attentent à la dignité des patients’’. Aussi a-t-il appelé les impétrants à se départir de toute velléité de corruption, d’aide à l’interruption volontaire des grosses et aux détournement de matériels de santé, entre autres. Le ministre de la Santé a vivement insisté sur le respect des engagements pris par les impétrants en matière de soulagement de la santé humaine, sans aucune considération, d’intégrité et de respect du secret professionnel. Abondant dans le sens du maire de la commune de Ouahigouya, Gilbert Ouédraogo, le parrain a soutenu que le bon accueil, le sourire et la sollicitude participent efficacement à la guérison du patient. Après leur prestation de serment, les nouveaux diplômés ont exprimé leur impatience de se voir mandater et d’être affectés. A propos de l’affectation, le parrain a averti : « Vous serez affectés là où le pays a plus besoin de vous et non là où vous souhaiteriez être ». En rappel, l’Ecole nationale de santé publique a été créée en 1977 et compte 25 programmes de formation repartis entre les formations initiales et celles de spécialisation. Elle est organisée en 6 directions régionales à savoir, celles de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, de Ouahigouya, de Koudougou, de Fada N’gourma, de Tenkodogo et compte un centre de formation en développement socio-sanitaire. Ce temple, qui accueille aussi bien des élèves nationaux qu’expatriés, a atteint l’âge de la maturité selon la directrice générale Dr Martine Bonou. Selon elle, si l’école est devenue une référence dans la sous- région et dans le monde, c’est grâce aux efforts conjugués de l’administration et des enseignants, composés de permanents et de vacataires.

Par Roger Melchisédech KABRE

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