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Burkina: reprise du procès du putsch manqué de 2015

Publié le mercredi 21 mars 2018  |  AFP
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© aOuaga.com par A.O
Situation nationale : les présidents Macky Sall et Yayi Boni au chevet du Burkina
Vendredi 18 septembre 2015. Ouagadougou. Les présidents sénégalais, Macky Sall, et béninois, Yayi Boni, sont arrivés au Burkina pour jouer les médiateurs au lendemain du coup d`Etat perpétré par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Photo : Gal Gilbert Diendéré, président du Conseil national pour la démocratie (CND)
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Ouagadougou - Le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, suspendu il y a trois semaines a repris mercredi à Ouagadougou en présence des principaux accusés les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’audience du tribunal militaire s’est ouverte peu après 09H00 (locales et GMT) à la salle des banquets de Ouaga 2000, un quartier huppé au sud de Ouagadougou pour pouvoir accueillir un public fourni.
Le 16 septembre 2015, des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) avaient tenté en vain de renverser le gouvernement de transition mis en place après la chute du président Blaise Compaoré. Le RSP était la garde prétorienne de Compaoré, chassé le 31 octobre 2014 par la rue après 27 ans au pouvoir.
Au total, 84 accusés sont jugés dans cette affaire, dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, cerveaux présumés du coup d’État manqué qui a fait 14 morts et 270 blessés.
Le général Diendéré, qui avait pris la tête du coup d’Etat, et les autres personnes poursuivies sont accusés d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires.
Le général Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères de l’ex-président Blaise Compaoré, est poursuivi pour "trahison" sur la base de l’enregistrement d’une conversation téléphonique qu’il aurait eue avec le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, dans laquelle celui-ci semble affirmer son soutien au putsch de septembre 2015.
Les avocats s’étaient retirés dès l’ouverture du procès le 27 février parce qu’ils contestaient la légalité du tribunal militaire, composé de deux magistrats professionnels et de trois militaires ayant le rôle d’assesseurs.

str-de-pgf/sba
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