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Amélioration de la mobilité urbaine : Créer d’abord des Autorités organisatrices des transports

Publié le vendredi 16 mars 2018  |  Sidwaya
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L’atelier national sur la mobilité urbaine, organisé par le ministère en charge des transports avec l’appui financier de la Banque mondiale (BM), a clos ses portes dans la soirée du mercredi 14 mars 2018 à Ouagadougou.

Après 48 h de réflexions, les acteurs qui ont pris part à l’atelier national sur la mobilité urbaine organisée par le ministère en charge des transports et la Banque mondiale (BM) les 13 et 14 mars 2018 à Ouagadougou, ont formulé onze recommandations à l’endroit des départements concernés par la thématique. Il s’agit entre autres, de l’élaboration des curricula de formation en mobilité urbaine, de la règlementation de l’importation des motocycles en tenant compte de leur puissance, la construction des ralentisseurs et la création des Autorités organisatrices des transports (AOT) dans les communes. Selon le directeur de la mobilité urbaine, Ibrahim Toé, les AOT sont chargées de réguler et définir les plans de circulation et planifier la mobilité urbaine. « Leurs absences est à l’origine des désordres constatés dans la circulation, d’où la nécessité de leur mise en place», a-t-il expliqué. Abondant dans le même sens, le maire de la ville de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé a souhaité la création dans de brefs délais, des AOT. Il a dit également avoir apprécié la recommandation sur l’initiation d’un groupe de travail. « Nous sommes prêts pour y participer pleinement », a-t-il insisté. Pour M. Béouindé, la mobilité est un besoin primaire pour l’homme. Aussi, il a déclaré que pour éviter les embouteillages à Ouagadougou, des mesures seront prises. « Bientôt, il y aura des campagnes de sensibilisation et certaines grandes artères vont être dédiées à des sens uniques et alternatifs, c’est-à-dire le matin, on circule dans un sens et l’après-midi, dans un autre, en tenant compte de l’affluence dans la ville », a-t-il dévoilé.


Faire de Ouagadougou un exemple


Par ailleurs, il a remercié la Banque mondiale (BM) pour son aide avant de la rassurer que des dispositions seront prises afin d’être un modèle pour les autres pays. Dans le même sens, le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent T. Dabilgou, a fait savoir que la capitale burkinabè doit donner l’exemple car c’est une ville où la pression est grande en circulation. A l’entendre, pour pouvoir organiser les transports urbains, il faut se former. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, un plan a été élaboré pour permettre aux acteurs de la mobilité urbaine et l’ensemble des partenaires au développement, de renforcer les capacités des communes urbaines dans la régulation et la gestion du transport dans les villes. Le ministre a, du reste, appelé les maires des autres communes qui ne sont pas dans la dynamique de Ouagadougou, de prendre des dispositions idoines pour une ville harmonieuse. Selon le représentant de la Banque mondiale, Thierry Desclos, l’AOT est important aussi bien pour les usagers de la route que pour les ministères chargés des transports, des finances, de la santé et son institution en particulier. Il a promis une assistance technique de formation sur la mobilité. « J’ai été agréablement surpris par la mobilisation autour de cet atelier et cela nous galvanise à vous accompagner », s’est-il réjoui. Les travaux de cet atelier se sont déroulés en plénière. Ainsi, plusieurs communications ont été données sur notamment « L’état des lieux de la mobilité : cas de la ville de Ouagadougou» et « Les financements de la mobilité ». Les expériences de Nantes et Lyon ont été également présentés.


Mariam SOMDA/OUATTARA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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