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Sidwaya N° 7473 du 2/8/2013

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Fin de formation du contingent 2012 de l’armée : 1100 à l’entrée, 1078 à la sortie
Publié le vendredi 2 aout 2013   |  Sidwaya




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1078 éléments des forces de défense vont bientôt rejoindre les rangs de l’Armée de terre et de la Brigade nationale de sapeurs- pompiers (BNSP). Issus du contingent 2012, ils ont été présentés au drapeau le mercredi 31 juillet 2013, au Groupement d’instruction des forces armées (GIFA) de Bobo-Dioulasso.

Sur 1100 recrues dont 1000 pour l’Armée de terre et 100 pour la BNSP, ce sont finalement 1078 qui ont été présentés au drapeau lors de la cérémonie marquant la fin de leur formation. Parmi les 22 qui manquent à l’appel, il y a 1 décédé, 4 radiés pour absence irrégulière, 12 pour faux et usage de faux, 1 (fille) pour grossesse et enfin 4 pour inaptitude. En dehors de la présentation au drapeau, cette journée dédiée aux nouveaux soldats a été marquée par la remise des épaulettes et la distinction de certains encadreurs qui se sont bien illustrés au cours de la formation. Avant de clore la cérémonie par un défilé, des mises en scènes ont permis aux militaires de montrer aux autorités, parents et amis ce qu’ils ont appris et les missions qui seront les leurs une fois sur le terrain. Pour le Chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT), le colonel-major Oumarou Sadou, c’est la joie d’accueillir de nouvelles forces dans les rangs. Il s’est dit aussi satisfait des innovations apportées dans le processus de formation pour faire de ces éléments, des « soldats valeureux ». Il s’agit, entre autres, de la répartition des matières d’enseignement dans le temps, et de l’instauration systématique des contrôles de connaissances. Dans le même ordre d’idée, le colonel Moïse Minoungou, commandant du commandement des centres de formation, a affirmé qu’un accent particulier a été mis sur le civisme. Il en est de même pour l’éthique du soldat burkinabè que les apprenants ont dû répéter maintes fois afin d’en saisir la substance.

La nécessaire mise en jambe

Avant d’entamer la formation militaire proprement dite, ont indiqué les formateurs, une semaine d’adaptation et de mise en train a été nécessaire. Une mise en jambe exécutée à travers une série progressive d’activités physiques et morales pour une conversion aux valeurs militaires. Pour le colonel Minoungou, cela est dû au fait que certains du contingent ne pratiquaient pas le sport. Il serait donc risqué d’entrer dans la formation militaire sans ce préalable. Ainsi, juste après cette étape, les futurs soldats ont débuté la phase de l’aguerrissement au centre d’instruction temporaire de Bama. Pendant près de quatre mois, ils ont acquis le savoir-être et le savoir-faire, cultivé le goût de l’action, adopté le comportement, la discipline et le devoir militaires, et se sont appropriés la solidarité et la cohésion. Cette formation a été renforcée à partir du 17 mai 2013, au GIFA par l’instruction tactique et technique, ainsi que l’apprentissage des valeurs de la communauté. Le lieutenant-colonel Adams Néré, l’un des encadreurs, a salué le conséquent effectif pour l’instruction, l’octroi de l’ambulance, et le projet de construction d’un bâtiment R+2 à usage de dortoir et de salles de classes. Il a demandé au commandement de ne pas perdre de vue les autres doléances pour renforcer la quête de l’excellence.

Tielmè Innocent KAMBIRE

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