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Burkina Faso: Mahamadou Bonkoungou, « l’ami » des présidents

Publié le mardi 13 mars 2018  |  Jeune Afrique
Décorations
© aOuaga.com par A.O
Décorations : la nation reconnaissante à plus de 800 de ses fils
Jeudi 10 décembre 2015. Ouagadougou. Palais de Kosyam. Plus de 800 personnes ont été décorées à la veille du 55e anniversaire de la fête nationale de l`indépendance pour services rendus à la nation en présence du président de la transition, président du Faso, Michel Kafando. Photo : Mahamoudou Bonkoungou, PDG d`EBOMAF
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La réussite de l’entreprise de BTP Ebomaf a permis à son fondateur de tisser des liens étroits avec de nombreux chefs d’État d’Afrique de l’Ouest. Doté d’un solide carnet d’adresses, le patron burkinabè diversifie maintenant ses activités tous azimuts.

Malgré lui, Mahamadou Bonkoungou se retrouve au centre de toutes les attentions. En 2016, l’homme d’affaires burkinabè a été en toute discrétion l’un des bailleurs de la campagne de Lionel Zinsou à la présidence du Bénin.

Deux ans se sont presque écoulés et, en dépit des multiples reconnaissances de dette de l’ex-candidat, l’entrepreneur n’a toujours pas réussi à se faire rembourser. Une décision du tribunal de grande instance de Paris vient de mettre l’affaire, pour laquelle plusieurs présidents ont tenté une médiation, sur la place publique.

La somme n’est pas modeste : 22 millions d’euros. Voilà qui confirme ses liens étroits avec un certain nombre de dirigeants politiques africains, mais surtout la dimension prise par le patron du groupe Ebomaf, qui ne veut plus se limiter au BTP.

À la fin d’octobre 2017, la ministre burkinabè de l’Économie, Rosine Sori-Coulibaly, autorisait par arrêté la modification de l’actionnariat de Banque de l’habitat du Burkina Faso (BHBF). Mahamadou Bonkoungou, 51 ans, prenait alors possession, à côté d’autres petits porteurs, de 51 % du capital de l’établissement, jusque-là bras financier du gouvernement pour sa politique du logement.

Pour prendre le contrôle de BHBF, il a déboursé près de 7 milliards de F CFA (10,7 millions d’euros). Une opportunité créée par l’évolution de la réglementation dans l’Uemoa, qui impose désormais un capital minimal de 10 milliards de F CFA aux établissements bancaires, obligeant la Banque de l’habitat à se recapitaliser.
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