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Sidwaya N° 7473 du 2/8/2013

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Transport urbain : la SOTRACO met 20 nouveaux bus sur ses lignes
Publié le vendredi 2 aout 2013   |  Sidwaya


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© Sidwaya
le directeur général de la sotraco,boureima tarnagda


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La Société de Transports en commun de Ouagadougou (SOTRACO) a mis dans la matinée du jeudi 1er août 2013 sur ses lignes de la capitale, 20 nouveaux minibus. Désormais, les clients de la SOTRACO auront droit à des bus ponctuels et réguliers sur leurs trajets.

Finies les longues attentes des clients aux arrêts de bus de la Société de Transports en commun de Ouagadougou (SOTRACO). En effet, depuis le jeudi 1er août 2013, 20 nouveaux bus (50 places chacun dont 22 assises) circulent sur le réseau de la SOTRACO à Ouagadougou. D’un coût de 500 millions de FCFA, ces bus ont été acquis grâce au soutien financier du Bureau de restructuration et de mise à niveau (BRMN). Tous flambant neufs, ces bus ont été présentés aux hommes des médias qui, par la même occasion, ont sillonné deux lignes de la SOTRACO. Il s’agit de la ligne 6 barré (de Nioko à la place Naaba Koom en passant par l’hôpital Yalgado) et la ligne 3 (de Bissighin à la gare de la Zone des écoles près de la Bibliothèque nationale). Durant le trajet et dans une ambiance bon enfant, les responsables de la Société de transports ont parlé des avantages qu’offrent ces bus et des contraintes du transport urbain dans la ville de Ouagadougou. Selon le Directeur général (DG) de la SOTRACO, Boureima Tarnagda, ces nouvelles acquisitions vont contribuer à améliorer le service de la SOTRACO à l’endroit de ses clients.
« Ce qui est important pour nous, c’est la qualité du service », a lâché le DG. Car, a-t-il reconnu, le parc de la nationale de transports en commun était arrivé à une situation de vétusté avec de multiples pannes de bus. La mise en circulation de ces minibus, à l’en croire, va contribuer à réduire le taux d’accidents et de pollution dans la capitale car, a précisé M. Tarnagda, avec 100 bus par exemple, le taux d’accident et de pollution dimunie respectivement de 25 à 30% et de 25 à 28%. En sus, leur apport de loin salutaire pour les clients de la SOTRACO, reste la ponctualité et la régularité au niveau des arrêts de bus. Et des usagers de bus à l’image de Amado Tiao (il emprunte le bus depuis 1996) espère bien que cela devienne réalité le plus tôt possible. M. Tiao, en attente d’un bus au terminus central de Naaba Koom (près de la gare Sitarail), a confié mettre souvent plus d’une heure de temps à attendre un bus. « Je pense qu’avec ces 20 bus, les clients ne vont plus poireauter », a espéré Amado Tiao.
Le choix des minibus est stratégique, de l’avis du chef du service exploitation de la SOTRACO, Luc Mano. En effet, de son point de vue, ils sont adaptés à « notre réseau routier et à notre voirie ». Pour le DG de la SOTRACO, les petits bus sont mieux adaptés en période de vacances où la baisse de la demande est une réalité.

Les couloirs de bus, une alternative

Même si les chauffeurs préfèrent les petits bus, foi de M. Tarnagda, la tendance reste l’achat de gros bus au regard du nombre de clients qu’ils peuvent transporter aux heures de pointe. Mais malgré le renforcement du parc de la SOTRACO, le premier responsable pense que la vraie solution passe par la mise en place de couloirs de bus à savoir, des pistes réservées uniquement à ces véhicules. « Il nous faut des couloirs de bus pour améliorer la qualité de nos services », a souhaité Boureima Tarnagda. Pour lui, la difficile circulation des bus en période de pointe s’explique par le manque de ces couloirs. Toute chose qui n’encourage pas certains clients à se déplacer en bus. Le DG pense que le Burkina devrait imiter l’exemple des pays comme le Nigeria et l’Afrique du Sud où les autorités ont fait construire des voiries uniquement pour les bus. « Mais vu la somme qu’il faut injecter pour construire les couloirs de bus, je pense que cela reste un idéal », a-t-il reconnu. N’empêche, la Société de transports en commun entend poursuivre l’extension de son réseau. En effet, dans la banlieue-Nord de la capitale (Bissighin et Yagma), les populations ont exprimé le besoin d’avoir le bus dans leur zone. Cependant, l’absence de voies bitumées ne permet pas à la société de satisfaire leurs doléances, a laissé entendre les premiers responsables de la société. A ce jour, la SOTRACO dispose de 59 bus dont 30 sont fonctionnels sur son réseau routier urbain.

Nombamba Didier OUEDRAOGO

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