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Burkina: un parti pro-Compaoré pour l’arrêt de l’installation du Sénat
Publié le jeudi 1 aout 2013   |  AFP


XIVe
© Autre presse
XIVe Sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) : le president Burkinabé SEM Blaise Compaoré Ouattara


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OUAGADOUGOU (Région du Centre) - Une formation politique proche du président burkinabè Blaise Compaoré a demandé jeudi "l’arrêt" du processus d’installation du Sénat qui, une fois en activité, pourrait, selon l’opposition, modifier la Constitution afin de permettre au président au pouvoir depuis 1987, de se présenter à nouveau.

Dans une déclaration, l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), troisième force politique du pays, qui compte 18 députés sur 127 à l’Assemblée nationale "demande formellement au gouvernement l’arrêt du processus de mise en place du Sénat ".

L’ADF/RDA prône en retour "l’ouverture immédiate de négociations inclusives afin de parvenir à un accord global...". M. Compaoré a assuré mardi que le Sénat serait bien mis en place, malgré les protestations de l’opposition qui y voit un moyen de préparer sa réélection en 2015.

L’opposition et les syndicats ont manifesté récemment contre l’installation
de ce Sénat. Ils accusent le pouvoir de vouloir réviser, par l’entremise de
cette haute chambre, l’article 37 de la Constitution limitant le nombre de
mandats présidentiels, pour permettre au chef de l’État de briguer à nouveau
sa succession en 2015.

L’ADF/RDA a participé à plusieurs gouvernements de M. Compaoré depuis 2000. En 2005, ce parti, principale force politique de l’opposition avait, à la surprise générale soutenu la candidature alors controversée de M. Compaoré, réélu cette année-là puis en 2010.

Mais en janvier dernier, cette formation politique a quitté le gouvernement après avoir échoué à obtenir davantage de postes ministériels. L’ADF a refusé le vote du Sénat au motif qu’elle est "budgétivore" et ne prend pas suffisamment en compte "jeunes et femmes".

Au pouvoir depuis son putsch de 1987, M. Compaoré, dont le régime avait failli être emporté par une vague de mutineries en 2011, entretient toujours le flou sur ses intentions concernant la présidentielle de 2015.

roh/ck/eak/jpc

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