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Sidwaya N° 7471 du 31/7/2013

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Lutte contre le blanchiment de capitaux: les entreprises et professions non financières désignées sensibilisées
Publié le mercredi 31 juillet 2013   |  Sidwaya


Tibila
© Autre presse par DR
Tibila Kaboré, secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances


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La Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) organise, du 30 au 31 juillet 2013 à Ouagadougou, un atelier de sensibilisation sur la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le Financement du terrorisme (LBC/ FT) au profit des Entreprises et professions non financières désignées (EPNFD).

Organisé en collaboration avec le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), cet atelier de sensibilisation qui s’est ouvert le mardi 30 juillet 2013, vise à informer les Entreprises et professions non financières désignées (EPNFD) sur les obligations auxquelles elles sont assujetties en matière de Lutte contre le blanchiment des capitaux et le Financement du terrorisme (LBC/ FT). Il regroupe, entre autres, des avocats, des notaires, des experts-comptables, des agences de voyage, des sociétés de jeux de hasard et des marchands de pierres et métaux précieux. Durant deux jours, les participants vont suivre des communications et des échanges sur les obligations des EPNFD, le devoir de vigilance relatif à la clientèle et la conservation des documents. Egalement, ils seront informés des infractions et des sanctions prévues par le cadre juridique de la LBC/ FT du Burkina Faso, la réglementation et le contrôle des EPNFD.

Selon le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Tibila Kaboré, la criminalité financière est un phénomène très mouvant. « Les criminels sont toujours à la recherche permanente de méthodes souvent très sophistiquées pour blanchir le produit du crime et pour financer le terrorisme », a-t-il laissé entendre. Pour lui, il est nécessaire de mener une lutte féroce contre ces criminels. Il a rappelé que le Burkina Faso s’est engagé aux côtés de la communauté internationale pour mener un combat sans relâche contre le phénomène. M. Kaboré a ajouté que dans ce cadre, le Burkina Faso a également créé et rendu opérationnelle la CNTIF. « Tous ces efforts ont été récemment reconnus au plan international par l’admission de la CENTIF au groupe Egmont des cellules de renseignement financier le 3 juillet 2013 lors de sa 21e plénière tenue à Sun City en Afrique du Sud », a-t-il loué. A entendre le président de la CENTIF, Robert Tondé, la session de formation constitue une opportunité et un cadre approprié d’échange entre sa structure et ses partenaires stratégiques que sont les EPNFD. De l’avis de celui-ci, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ont des impacts néfastes qui constituent une menace grave pour l’ordre public et les valeurs républicaines. En cela, il a reconnu la nécessité d’édicter des réglementations et de veiller à leur strict respect car l’invasion récente du Mali par des groupes terroristes interpelle tous les acteurs. Quant à la responsable principale des programmes du GIABA, Stella Attakpah, elle a indiqué que le caractère informel des économies africaines basées sur les transactions en espèces crée de réelles facilités pour le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme par le biais des EPNFD. Elle a déploré le fait que la plupart de ces EPNFD ne maîtrisent pas les exigences de leur pays en la matière. Mme Attakpah a souhaité que cet atelier puisse permettre d’accroître le nombre de déclarations d’opérations suspectes transmises à la CENTIF et améliorer le régime de surveillance et de l’intégrité des EPNFD.

Adama SEDGO
Lala ZAGRE
(Stagiaire)

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