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Actes d’Etat civil: le gouvernement burkinabè prône l’enregistrement immédiat
Publié le mercredi 28 fevrier 2018  |  FasoZine
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© FasoZine par DR
La première session du Cadre partenarial des acteurs de l’Etat civil (Capec) de l’année 2017.




Dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie nationale de l’Etat civil, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation à travers la direction générale de la Modernisation de l’Etat civil a organisé, ce mardi 27 février 2018 à Ouagadougou, la première session du Cadre partenarial des acteurs de l’Etat civil (Capec) de l’année 2017.

Placée sous la présidence du ministre Siméon Sawadogo, cette session se veut un cadre de dialogue ouvert à tout partenaire qui souhaite intervenir dans le domaine de l’Etat civil dans le but de favoriser une contribution efficiente et efficace des partenaires et acteurs dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’Etat civil.

Pour le ministre Sawadogo, à l’instar de plusieurs pays africains, le système d’enregistrement des faits d’Etat civil burkinabè est marqué par des dysfonctionnements tant au plan juridique, institutionnel qu’organisationnel rendant ainsi le système peu performant. Pourtant, dit-il, l’enregistrement des faits d’Etat civil est une institution obligatoire et continue au Burkina Faso participant ainsi à l’harmonisation des statistiques au niveau national.

De son avis, cette session est importante pour le Burkina parce que le gouvernement avait, à travers la stratégie nationale de l’Etat civil, produit un certain nombre de plans d’actions dont celui de 2017 -2021 qui s’est tenu ce 27 février. Mais, explique le président de la présente session, «pour que l’ensemble de ces actions puissent aboutir, nous avons besoin que l’ensemble des acteurs qui interviennent dans l’Etat civil puissent se concerter». C’est pourquoi, développe-t-il «nous avons créé ce cadre qui prend en compte non seulement les ministères sectoriels, les institutions concernées, nos partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent afin que nous puissions voir les actions qui ont pu être réalisées, les perspectives qui seront dégagées, les moyens et les mises en œuvre pour que tout cela puisse aboutir».

Ce plan d’action est évalué, selon le ministre Sawadogo, à hauteur de plus de 34 milliards de francs Cfa. Mais, ce coût importe peu au gouvernement. Le plus important pour lui est que chaque enfant qui nait au Burkina ait le droit d’être enregistré immédiatement dans le registre national.

Pour ce faire, le ministère de la Justice en synergie avec celui de l’Administration territorial travaillent à ce que tout enfant qui nait sur le territoire burkinabè puisse être enregistré dès la seconde suivante. «Cela nous permettra d’avoir des statistiques fiables en matière d’Etat civil afin de permettre à nos politiques publiques de développement d’avoir des statistiques claires et fiables afin de pouvoir réussir le développement pour l’épanouissement des populations. Nous sommes en train de travailler sur le plan des logiciels et nous sensibilisons les populations pour faire en sorte que dès qu’il y a une naissance, qu’elles aient le reflexe premier d’emmener l’enfant pour l’enregistrer» souligne le président de la session.

En dehors de cet aspect, le ministre Sawadogo précise que l’autre aspect important est que le Burkina Faso a un nombre important de ses habitants qui résident à l’extérieur. Donc, pour lui, il va falloir que ces enfants qui sont Burkinabè et qui résident ailleurs, puissent avoir ce document précieux qu’est l’acte de naissance. «Cela nous permettra d’avoir une connaissance claire de nos ressortissants résidants à l’extérieur, d’avoir des statistiques qui permettront de prévoir un certain nombre de chose telles que les élections, les politiques d’intégration de ces personnes au niveau national, entre autres» a conclu le président de la présente session.
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