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Putsch manqué de septembre 2015 au Burkina: La partie civile ’’inquiète’’ du renvoi du procès
Publié le mercredi 28 fevrier 2018  |  AIB
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© Autre presse par DR
Me Guy Hervé Kam, porte-parole de « LE BALAI CITOYEN »




Ouagadougou - Me Guy Hervé Kam, un des avocats de la partie civile, s’est dit «inquiet» aujourd’hui, après le renvoi du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, démarré dans la matinée à Ouagadougou, a constaté l’AIB.

«Nous sommes sortis de la salle très inquiet parce que nous n’avons pas compris pourquoi le procès a été renvoyée. Certes, les avocats de la défense sont sortis de la salle, c’est leur droit le plus absolu mais ils ne se sont pas déportés. Sur cette base, le juge ne devait pas renvoyer le procès, c’est pourquoi, le renvoi nous inquiète», a déclaré Me Guy Hervé Kam.

Pour l’avocat, il est important «que la juridiction soit ferme sur cette question» car il y va selon lui, de la nécessité de tenir un «procès équitable que nous avons toujours appelé de nos vœux».

Les 84 accusés du putsch manqué de septembre 2015 avec à leur tête le général Gilbert Diendéré (chef des putschistes) ont comparu ce mardi matin devant la chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou.

Un tribunal qui a aussitôt été récusé par les avocats de la défense. Selon Me Mathieu Somé de la défense, «dans la nouvelle loi, la chambre de jugement a été remplacé par la chambre de 1ere Instance».

Par conséquent, selon lui, «elle n’a aucune base légale». Prenant acte de cette situation, l’ensemble des avocats de la défense ont quitté la salle d’audience.

Me Guy Hervé Kam justifie la sortie des avocats de la défense d’une volonté «des accusés de ne pas rendre compte sur ce qui s’est passé».

«En même temps que les accusés passent le temps à dire qu’ils ont besoin d’être jugés parce que la procédure traine, en même temps, on voit que pour les accusés, l’heure de rendre compte, doit être renvoyé le plus tard possible», a-t-il déploré.

Selon lui, «si la justice ne prend garde et s’assumer de façon ferme, on va utiliser tout ce qui est possible, les moyens les plus hasardeuses, pour trainer ce procès au maximum».

«Nous espérons que très rapidement le procureur militaire va citer tout le monde pour que ce procès puisse reprendre», a-t-il souhaité.

Agence d’Information du Burkina

wis/ak
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