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Le procès du putsch manqué de septembre 2015 monopolise la Une des quotidiens burkinabè
Publié le mardi 27 fevrier 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Une vue des unes de journaux burkinabè en langues nationales




Les quotidiens burkinabè de ce mardi, comme il fallait si attendre, commentent largement le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 qui s’ouvre aujourd’hui à Ouagadougou.

Le quotidien national Sidwaya consacre son ‘’Trait de plume’’ à l’évènement en arborant ce titre exclamatif: «Procès du putsch : A l’épreuve de la vérité !».

Le commentateur rappelle que le procès s’ouvre ce matin à la Salle des banquets de Ouaga 2000.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, dans son éditorial, s’exclame également en ces termes : «Enfin sonne le clairon de la justice !».

Selon l’éditorialiste, «ce procès reposera la problématique de l’indépendance de la justice et les querelles sur la supposée vraie ou fausse immixtion de l’exécutif dans son fonctionnement».

Le même journal qui présente en première page, une image des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, estime que ces deux inculpés dans le dossier sont «face à leur destin».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, publie les avis de certains citoyens sous le titre: «Ce qu’en pensent des Burkinabè», avant de faire observer que «l’heure de la vérité a sonné».

Le Pays mentionne également à sa Une que «la Coalition Dytanié (une organisation de la société civile, Ndlr) appelle à la vigilance».

Dans les colonnes de Sidwaya, c’est le président de l’Association des parents de victimes du coup d’Etat manqué, Boubacar Yelnogo qui déclare : «nous craignons un report du procès».

«Si le jugement se fait et qu’un accusé est reconnu non coupable, qu’il soit blanchi. Il ne faudrait pas que quelqu’un paye pour un acte non commis», a toutefois affirmé M. Yelnogo, avant d’ajouter: «C’est à la justice de faire son travail en toute indépendance».


ALK/cat/APA
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