Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina Faso: ouverture du procès du coup d’Etat manqué de 2015
Publié le mardi 27 fevrier 2018  |  RFI
Procès
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Procès de la répression de l`insurrection populaire : l`audience renvoyée au 4 mai
Jeudi 27 avril 2017. Ouagadougou. La Haute cour de justice a renvoyé au 4 mai le procès des membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré poursuivis pour la répression de l`insurrection populaire de fin octobre 2014. Photo : Gilbert Diendéré, ancien chef d`état-major particulier de la Présidence du Faso




Au Burkina Faso, un procès très attendu s’ouvre ce mardi 27 février, celui des responsables présumés du coup d’Etat de 2015. Un an à peine après la chute du régime de Blaise Compaoré, des militaires de la garde présidentielle avaient tenté de prendre le pouvoir et de renverser le gouvernement de transition. Comme l’année précédente, la pression de la rue a fait basculer la situation. Les manifestants et l’armée burkinabè avaient fait échouer le putsch. 84 accusés comparaissent à partir de ce mardi.
C’est un procès qualifié d’« historique » par de nombreux Burkinabè qui s’ouvre après deux ans de procédure. Quatre-vingt-quatre inculpés, pour la plupart des militaires membres de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle.

Le principal accusé, c’est bien sûr l’homme qui avait pris la tête du coup d’Etat en 2015, le général Diendéré. L’ancien patron de la garde rapprochée du président déchu, Blaise Compaoré, est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de violences.

A quel point le général Diendéré est-il responsable de ce putch ? En 2015, c’est lui qui prend la tête du coup d’Etat. Mais aux journalistes à l’époque, et au juge qui instruit l’affaire depuis, il soutient toujours la même version : ce sont des sous-officiers qui étaient à la manœuvre, il n’était au courant de rien. C’est pour éviter un bain de sang qu’il aurait pris la tête du mouvement, justifie-t-il.

Mais cette version n’a pas convaincu le juge Yameogo. Pour lui, l’ancien patron de la garde rapprochée du président déchu Blaise Compaoré est le principal responsable.

La main ivoirienne ?
... suite de l'article sur RFI



Articles associés

     
Commentaires