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Putsch manqué de 2015 : l’ouverture du procés passionne les Burkinabè
Publié le dimanche 25 fevrier 2018  |  Agence de Presse Africaine
Détention
© aOuaga.com par Séni Dabo
Détention de Djibrill Bassolé : la réaction du ministre en charge de la justice
Vendredi 7 juillet 2017. Ouagadougou. Le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, Réné Bagoro, a animé une conférence de presse sur l`avis du Groupe de travail de l`ONU sur la détention de l`ancien ministre Djibrill Bassolé par rapport à son implication présumée dans le putsch avorté du 16 septembre 2015




Le procès relatif au coup d’Etat manqué de septembre 2015 qui s’ouvre mardi passionne les Burkinabè dont l’attention est focalisée sur la justice militaire, a constaté APA sur place à Ouagadougou.


Img : Putsch manqué de 2015 : l’ouverture du procés passionne les Burkinabè
Perçu par beaucoup comme le procès du siècle au Burkina Faso, il ne cesse d’alimenter les conversations à 48h de son ouverture.

Durant la semaine qui vient de s’écouler, plusieurs structures, notamment les partis politiques et Organisations de la société civile (OSC), ont animé des conférences de presse pour se prononcer sur ce procès.

Face aux journalistes, des acteurs politiques ou membres d’OSC ont élevé la voix, invitant la justice militaire de Ouagadougou à un procès impartial et équitable.

Dans un communiqué rendu public, la justice militaire précise que le procès concerne le général Gilbert Diendéré (considéré comme le cerveau du putsch) et 83 autres accusés.

Délocalisée dans la salle des banquets de Ouaga 2000 (quartier situé au sud de la capitale burkinabè), l’audience est ouverte au public.

Les accusés sont poursuivis pour «attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, dégradation de biens appartenant à autrui, trahison, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline, violence et voies de fait sur autrui, ou de complicité de ces infractions».

Le coup d’Etat du 16 septembre 2015 au Burkina Faso avait fait 15 décès et 114 blessés, selon la Coordination des associations pour l’assistance et le secours populaire (CAASP).

Les enquêtes consécutives au putsch manqué avaient permis l’interpellation d’une centaine de personnes dont la plupart ont par la suite été blanchies ou ont bénéficié d’une liberté provisoire.

Le général Gilbert Diendéré, considéré comme le cerveau du coup d’Etat, est toujours détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA).

Quant au général Djibrill Bassolé, il est assigné en résidence surveillé depuis le 11 octobre 2017, après avoir passé deux ans à la MACA.


ALK/cat/APA
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