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Marché unique du transport aérien africain : Air Burkina se prépare à une concurrence «difficile»
Publié le jeudi 22 fevrier 2018  |  Sidwaya
Législatives
© aOuaga.com par G.S
Législatives 2015 : le NTD en meeting dans le Kadiogo
Samedi 21 novembre 2015. Ouagadougou. Le parti Nouveaux temps pour la démocratie (NTD) a organisé un meeting à l`ex-secteur 17 dans la province du kadiogo dans le cadre des législatives du 29 novembre. Photo : Vincent Dabilgou, président du NTD




Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent Dabilgou, a eu, le 20 février 2018 à Ouagadougou, une séance de travail avec les responsables d’Air Burkina sur la réforme nécessaire à la compétitivité de la société sur le marché unique du transport aérien africain.

Afin qu’elle puisse tirer son épingle du jeu du marché unique du transport aérien africain, lancé le 28 janvier dernier, la compagnie nationale Air Burkina veut, avec l’appui de l’Etat burkinabè, se remettre des difficultés dues au retrait du groupe Aga Khan et se restructurer. A cet effet, une séance de travail présidée par le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent Dabilgou, a eu lieu le 20 février 2018 à la primature, à Ouagadougou. A l’issue du huis clos, le ministre a précisé que la compagnie nationale doit faire face à un marché très ouvert qui va l’amener à une « concurrence difficile » avec les grandes sociétés. Mais il a affirmé que « très prochainement » la nationale du transport aérien va être dotée d’un plan stratégique basé sur une nouvelle vision, plan qui fera d’elle un outil « outil beaucoup plus performant ». S’agissant précisément de l’ordre du jour de la réunion, Vincent Dabilgou a déclaré qu’il s’est agi, au cours de la réunion, d’examiner les mesures internes à prendre au niveau d’Air Burkina, mesures à même d’amener l’entreprise à « une gestion stratégique, concurrentielle ». « La société va essayer de serrer la ceinture d’abord en son sein », a indiqué le ministre qui a fait savoir que les réflexions ont également porté sur ce que l’Etat, ses partenaires mais aussi tous les Burkinabè peuvent faire pour Air Burkina. M. Dabilgou a appelé tous les « Hommes intègres » à être « patriotes » et à accompagner Air Burkina nouvelle en construction car la compagnie est un symbole de souveraineté nationale, symbole qui, pendant 50 ans, a volé et transporté le drapeau national, la vision et l’ambition du Burkina de dominer le monde. Pour sa part, le directeur général d’Air Burkina, Blaise Sanou, a confié que sa société va serrer la ceinture, c’est-à-dire mettre fin à une certaine gabégie, rationaliser la gestion et instaurer une meilleure gouvernance basée réellement sur l’équité et la performance. Des mesures déjà prises ont permis, selon lui, de faire une économie de près de 100 millions de F CFA au dernier semestre de 2017. En 2018, a affirmé le DG, Air Burkina prévoit épargner entre 350 et 400 millions. Dans leur préparation à la concurrence sur le marché unique de trésor aérien africain, les responsables de la compagnie attendent de l’Etat qu’il les accompagne dans la mise en œuvre du plan stratégique qui sera finalisé d’ici à fin avril début mai 2018.

Jean Philibert SOME
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