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Fonds commun du trésor : guerre des écoles pour le partage du « gâteau »
Publié le lundi 19 fevrier 2018  |  L`Observateur Paalga
Evaluation
© aOuaga.com par A.O
Evaluation du développement : un programme international de formation lancé
Lundi 8 février 2016. Ouagadougou. Le Programme international de formation en évaluation du développement (PIFED) a été lancé au cours d`une cérémonie à l`Ecole nationale des régies financières (ENAREF)




le cadre de sa rentrée 2018, placée sous le thème « pour une administration plus juste et harmonieuse », le Syndicat national des travailleurs du Trésor public du Burkina (SNTPB) était face à la presse le samedi 17 février à Ouagadougou. Le SNTPB entend interpeller le ministre des Finances et du Budget sur son arrêté du 12 août dernier. Pour lui, le torchon commence à brûler au sein de l’administration sur le partage du fonds commun qu’il juge inéquitable. Ceux sortis de l’ENAREF (Ecole nationale des régies financières) veulent la grosse part du gâteau.

En rappel, l’administration du Trésor est entrée en grève en avril et mai derniers. Cela a fait couler beaucoup d’encre. Après maints dialogues et résistances, le gouvernement avait cédé aux différents points de revendication que le Syndicat avait présentés : en effet, après la signature du protocole et dans son application, les discriminations ont commencé à l’interne, occasionnant la détérioration du climat social, la convoitise, la suspicion, la méfiance entre les agents, etc. Conscient de cet état de fait, il va de soi que le Syndicat cherche à situer les responsabilités afin d’entamer la nouvelle année avec sérénité et d’autres combats. A écouter les conférenciers, la cause du problème réside dans l’arrêté du 12 août signé par le ministre des Finances et du Budget pour la satisfaction de leur plateforme revendicative. Pour eux, des négociations en ce qui concerne le partage du fonds commun il ressort qu’il y a des super agents, c’est-à-dire ceux qui viennent directement de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) et qui croient que le Trésor leur appartient, et de petits agents, autrement dit les recrutés parallèles, et des agents qui sont traités comme des allogènes, etc.

Et de préciser que le grand souci est la clé de répartition du fonds commun. A les entendre, on ne doit pas motiver les uns plus que les autres, mais sur un pied d’égalité car la satisfaction du travail exige la participation de tous les travailleurs de l’administration ; en d’autres termes et pour ce qui est du fonds, il est inadmissible que certains soient rétribués à hauteur de 100% pendant que d’autres le sont à 80%. Ils estiment que les agents de bureau et ceux de recouvrement font le même boulot.

L’un des conférenciers, Alidou Boundahogo, secrétaire à la formation syndicale, a affirmé qu’il veut prendre l’opinion nationale et internationale à témoin, car depuis l’histoire du partage du gâteau, le climat administratif ne fait que se détériorer et si rien n’est fait, d’autres actions sont envisageables pour la satisfaction ; vu qu’en son temps, le ministre avait promis qu’un autre arrêté serait pris, et depuis ils sont dans l’attente. Pour lui, c’est un visage de l’apartheid qui veut renaître de ses cendres au Trésor.

Et de poser la question de savoir pourquoi les indemnités spécifiques des agents de bureau, qui font le même travail que ceux du recouvrement, ne sont pas comme dans la plateforme des enseignants ou celle de la santé où tout le monde est pris en compte. Car l’administration a été catégorisée en spécifique et non spécifique.

Les orateurs du jour disent vouloir attirer l’attention de leur ministre de tutelle qui prône zéro discrimination afin qu’elle revoie sa copie, car l’étoile du Trésor commence à pâlir. « Si Rosine Coulibaly/Sori a été élue meilleur ministre des Finances de la zone ouest-africaine avec un jugement favorable, qu’elle le soit jusqu’au bout pour ne pas ternir son image en mettant fin à l’arrêté du 12 août 2017 », ont-ils conclu.



Félicité Zongo
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