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SICOT : dynamiser la transformation locale de l’or blanc
Publié le lundi 19 fevrier 2018  |  Sidwaya
Harouna
© Autre presse par DR
Harouna Kaboré, ministre du Commerce de l`Industrie et de l`Artisanat




Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat Harouna Kaboré, a lancé, le jeudi 15 février 2017 à Koudougou, la première édition du Salon international du coton et du textile (SICOT). Il a également posé la première pierre de l’usine d’égrenage de coton biologique et visité de petites usines de transformation de produits locaux de la région du Centre-Ouest.

Placée sous le thème : «La transformation intégrée du coton, facteur de création d’emplois et de richesses», la première édition du Salon international du coton et du textile (SICOT) se tiendra, du 27 au 29 septembre 2018, à Koudougou. Mais déjà, le 15 février dernier, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, a lancé dans la cité du cavalier rouge, les activités entrant dans le cadre du salon. Pour lui, le SICOT est la traduction de la volonté des autorités burkinabè de permettre aux acteurs de toute la chaine de valeur du coton, de trouver les réponses concrètes à la problématique de la valorisation locale du coton. De ce fait, a-t-il souligné, l’objectif du SICOT est de créer en Afrique et singulièrement au Burkina Faso un cadre permanent de discussion des experts mondiaux sur la transformation du coton ainsi que la création d’un espace d’affaires pour des investisseurs potentiels dans le secteur du coton. Selon lui, le pays des Hommes intègres demeure en tête des pays producteurs de coton en Afrique avec une moyenne annuelle de 600 000 tonnes de coton graine, soit environ 250 000 tonnes de coton fibre. Toutefois, a-t-il regretté, seulement 2% de la fibre est transformé au niveau local. Cette donne a incité à l’en croire, le gouvernement à mettre au cœur de sa politique de développement du pays, la dynamisation de la transformation locale du coton, afin d’accroître sa contribution au développement et permettre d’atteindre les objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES), notamment en son axe 3 qui vise à stimuler les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. Pour le ministre Kaboré, l’idée d’accompagner la production, la transformation et la commercialisation du coton et du textile à travers le SICOT vise à mettre en place un cadre opérationnel pour la prospection de pistes concrètes en vue de faire de l’Afrique, le continent du textile pour la création d’emplois décents au profit des jeunes et des femmes. Le choix de Koudougou pour abriter cette première édition du SICOT, qui restera d’ailleurs définitif, n’est pas le fait du hasard, a laissé entendre le ministre en charge du commerce. «En plus d’être une importante zone de production du bassin cotonnier et d’avoir une histoire particulière avec la transformation du coton, Koudougou a l’avantage de disposer des infrastructures suffisantes de qualité pour abriter une telle manifestation qui se veut internationale», a-t-il justifié. La tenue de cette manifestation d’envergure internationale bénéficie de l’accompagnement de plusieurs partenaires dont le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique à travers l’ONG Catholic Relief Services/CATHWEL. En plus, l’événement est placé sous le haut patronage du Président du Faso et se veut être le plus grand salon dédié à la transformation du coton africain. Au demeurant, les acteurs directs et partenaires pour la production du coton au Burkina Faso se sont engagés à faire du SICOT un événement majeur à la taille de la renommée du Burkina Faso en matière de production cotonnière.

Une usine d’égrenage du coton biologique à Koudougou

En marge du lancement du SICOT, l’Union nationale des producteurs du coton du Burkina (UNPCB) et la SOFITEX ont signé un protocole d’entente pour la construction d’une usine d’égrenage dédiée à la production du coton biologique du pays. D’un coût de réalisation estimé à deux milliards de FCFA, l’unité «contribuera à la motivation des producteurs de coton biologique majoritairement composés de femmes, et à la dynamisation de façon significative de la vie socio-économique de la commune de Koudougou, à travers la création de plus de 300 emplois pendant la phase de construction et de 1 300 emplois directs et indirects durant la phase d’exploitation». C’est donc avec beaucoup de «fierté» que le ministre Kaboré a posé la première pierre de cette unité d’égrenage du coton biologique à Koudougou. Après quoi, celui-ci a visité l’unité de transformation de produits locaux notamment les céréales de Jeanne Zagré et celle de production de miel API-SAVANA de Désiré Yaméogo. Harouna Kaboré a encouragé les deux promoteurs et instruit ses services techniques de les accompagner dans leurs «nobles» activités qui constituent des sources de revenus pour bien de jeunes et de femmes. Pour boucler son séjour, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat Harouna Kaboré s’est entretenu avec les élus consulaires de la région du Centre-Ouest réunis autour de leur président Marcel Poulma Zoma. Avec eux, il a été question de la relance économique et de la dynamisation des affaires dans le Centre-Ouest.

François KABORE
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