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Amélioration des rendements agricoles au Burkina : La subvention n’est pas forcément efficace (étude)
Publié le samedi 17 fevrier 2018  |  AIB




Ouagadougou - L’amélioration des rendements agricoles passe par la mise à la disposition des producteurs, des intrants quand ils ont encore de l’argent et non pas forcement en privilégiant la subvention, révèle une étude réalisée au Burkina Faso.

«Si nous approchons les producteurs au moment où ils ont la liquidité en main, ils sont en mesure de payer les intrants et les investir. Ca a beaucoup plus d’impact que les prix subventionnés», a indiqué jeudi Estelle Plat.

La Directrice Burkina Faso-Mali pour l’ONG Innovations for Poverty Action(IPA), s’exprimait au cours de la restitution d’une étude portant sur «l’orientation des investissements vers l’intensification agricole durable en Afrique : cas du Burkina Faso».

Selon Mme Plat, l’étude a établi que les producteurs à qui on a proposé des intrants (engrais, semences améliorées), juste après les récoltes, en ont payé trois plus par rapport à leurs collègues, à qui on a présenté les intrants au moment de la préparation des sols ou des semis.

«Ce projet montre que la subvention n’est pas forcément efficace pour augmenter les investissements dans les intrants agricoles», estime Estelle Plat.

Notons que le projet a été conduit par l’Institut national de l’environnement et des recherches agricoles (INERA) avec l’appui de plusieurs partenaires entre 2014-2017, notamment dans le Nord du Burkina Faso et a concerné le Sorgho, principale céréale cultivé dans le pays.

La coordonnatrice du projet Dr Isabelle Dabiré a précisé que les jeunes et les femmes sont davantage impliqués dans la productivité, de la préparation des sols à la récolte mais qu’ils manquent de ressources pour acquérir les intrants.

Elle a soulevé la nécessité pour tous les acteurs (producteurs, ONG, Etat) d’œuvrer à une synergie d’actions pour éviter les pertes de temps, d’efforts et d’argent.

Pour Estelle Plat, l’étude a été menée avec une rigueur scientifique sur laquelle, les gouvernants et les décideurs peuvent s’appuyer pour mieux orienter ou réorienter leurs politiques agricoles.

Agence d’Information du Burkina

ata/ak
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