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Burkina : Les secrétaires administratifs en sit-in puis en grève du 19 au 23 février
Publié le samedi 17 fevrier 2018  |  AIB
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : l’Administration générale en sit-in suivi de grève du 29 janvier au 2 février
Le Syndicat national des Administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) dénonçant, au cours d’une conférence de presse ce 16 janvier à Ouagadougou, « l’attitude démissionnaire du gouvernement burkinabè vis-à-vis des préoccupations de certaines catégories de travailleurs » a lancé un mot d’ordre de sit-in de 48h suivi d’une grève de 72 h.




Ouagadougou - Le syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina(SYNACSAB) a indiqué vendredi, qu’il va observer du 19 aux 20 févriers prochains, un sit-in de protestation suivi d’une grève de 72 heures, pour exiger du gouvernement la satisfaction de sa plateforme revendicative du 26 avril 2017.

«Je voudrais inviter tous les administrateurs civils, secrétaires et adjoints administratifs du Burkina à une mobilisation générale du 19, au 23 février 2018 devant les gouvernorats, les hauts commissariats et l’immeuble du Faso abritant le ministère en charge de l’Administration territoriale pour exiger la satisfaction totale de la plateforme revendicative», a affirmé le secrétaire général(SG) du SYNACSAB, Adama Bidiga.

M. Bidiga s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion d’une conférence de presse sur les différentes préoccupations des syndicats.

Pour lui, le sit-in de protestation (du 19 au 21 février2017) et la grève (21 au 23 février prochain) visent à exiger des autorités, la satisfaction de la plateforme revendicative de sa structure déposée depuis le 26 avril 2017 auprès du gouvernement.

«Face au silence de l’autorité, nous avons observé pour la première fois, un sit-in de protestation le 28 juin 2017 », a- t-il soutenu.

Le SG a signalé que les points de revendication sont entre autres, le plan de carrière des agents, l’instauration d’une flotte téléphonique au profit des préfets, des Hauts commissaires, la nomination des administrateurs civils et autres en lieu et place d’autres profils au sein du ministère, la restauration de l’autorité de l’Etat par l’adoption d’une loi, la stabilisation de la fonction des secrétaires des collectivités territoriales…..

Saisissant l’opportunité, Adama Bidiga a, dans sa déclaration luminaire, dénoncé les remises en causes du droit syndical de la part des décideurs politiques au Burkina.

Il a signalé également que son ministère de tutelle, a entrepris depuis le 14 février 2018, une campagne de dénigrement des syndicats, déguisée en rencontres bilan des actions du département dans les chefs-lieux de régions.

«Le ministère en charge de l’administration territoriale doit être le garant du droit public dans notre pays», a poursuivi le SG du SYNACSAB.

Selon lui, sa structure condamne fermement toutes les manœuvres déstabilisatrices de son ministère qui viole la convention n° 87 de la liberté syndicale et la protection du droit syndical de 1948(article 11).

«Ces manœuvres mettent à nue le manque de sincérité du gouvernement vis-à-vis du peuple burkinabè lorsqu’il parle de restauration de l’autorité de l’Etat, condition « sine qua none » du développement économique harmonieux tant souhaité», note-t-il dans sa déclaration.

Le SG du SYNACSAB, Adama Bidiga a enfin invité ses militants à se mobiliser davantage lors deux mouvement à venir (sit-in et grève) pour la satisfaction totale de la plateforme revendicative.

Devant des avantages jugés colossaux accordés aux magistrats en avril 2016, la Fonction publique burkinabè est régulièrement secouée par des mouvements de protestation.

Agence d’Information du Burkina

no/ata
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