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Burkina: lancement d’une campagne de dénonciation de la crise immobilière
Publié le vendredi 16 fevrier 2018  |  Agence de Presse Africaine
11-Décembre
© aOuaga.com par A.O
11-Décembre à Kaya : le président du Faso visite des infrastructures
Samedi 10 décembre 2016. Kaya (région du Centre-Nord). Le président du Faso, Roch Kaboré, a visité des infrastructures réalisées dans le cadre de la célébration du 56e anniversaire de l`indépendance du Burkina comme, par exemple, la Maison de la femme, le village artisanal, le stade régional




Une campagne de dénonciation de la crise immobilière au Burkina Faso a été lancée à Ouagadougou par la Coalition des associations pour la défense du droit au logement (CADDL), a annoncé à la presse le Secrétaire général de ce regroupement.

Selon Pama Nébié, la campagne de dénonciation a été mise sur pied en collaboration avec la Coordination des comités de défense et d'approfondissement des acquis de l'insurrection populaire (CDAIP), le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP) et la Coalition contre la vie chère (CCVC).

Ce faisant, a relevé M. Nébiè, elle se base sur trois revendications essentielles dont la première est d’exiger des «audits sérieux des opérations de lotissements passées, le retrait des parcelles et des espaces volés et détournés et la proposition claire du mode de leur réattribution aux populations régulièrement recensées, préalable à la levée de la suspension des opérations de lotissements décidée en 2011».

La deuxième revendication, a souligné le secrétaire général de la CADDL, est relative à l’«arrêt des actions des sociétés immobilières qui compromettent davantage les espoirs des populations d’accéder à des logements décents».

Enfin, la troisième revendication de la campagne vise «une construction par l’Etat de logements sociaux à des prix abordables au profit des populations qui vivent dans les zones non loties», a indiqué M. Nébiè, selon qui «ces derniers temps, il ne se passe plus un jour sans que des populations, à travers leurs organisations de lutte, ne donnent de la voix pour dénoncer les conditions dans lesquelles elles vivent, notamment, en matière de logement».


ALK/cat/APA
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