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Abandon de poste par des policiers à Deou: C’était un repli tactique, selon le ministre de la Sécurité
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Prise de contact Roch/Gouvernement remanié
Le Président du Faso a pris contact avec le gouvernement Paul Thiéba III ce jeudi 1er février à la Présidence du Faso. 9 nouveaux ministres ont fait leur entrée dans ce gouvernement dont le remaniement a été opéré mercredi nuit. Photo: Ministre de la Sécurité, Clément Pengwindé Sawadogo




Au nombre des porteurs de communications au sortir du Conseil des ministres de ce mercredi 14 février 2018, le ministre de la Sécurité. Clément Pingwendé Sawadogo est revenu sur l’attaque de Natiaboani et sur la polémique sur l’abandon de poste par des policiers à Déou.

Après le ministre de la Communication, Rémis Fulgence Dandjinou qui, comme à son habitude à la sortie du Conseil des ministres, est revenu sur certains dossiers importants, place a été faite au tout nouveau ministre de la Sécurité, Clément Pingwendé Sawadogo. Celui-ci a fait deux communications. La première a porté sur l’attaque de Natiaboani, à l’Est, dans la nuit du 13 au 14 février, où, un policier a trouvé la mort et deux autres blessés. A en croire le ministre de la sécurité, le regretté est un Assistant de police, du nom de Mahamadi Zango. L’attaque a été perpétrée par des individus armés contre une équipe de la police en mission de sécurisation. Le ministre n’a pas manqué de présenter ses condoléances à la famille éplorée et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. A toutes les forces de défense et de sécurité déployés pour la sécurisation du territoire, il leur a traduit le soutien du gouvernement.

La deuxième communication du remplaçant de Simon Compaoré a porté sur la situation à Deou. Introduisant le dossier, il a indiqué qu’une certaine source a laissé paraître que le commissariat de cette localité a été déserté par ses éléments. Selon le ministre Clément Sawadogo qui s’est voulu rassurant à l’endroit des populations du Sahel et de l’opinion publique burkinabè, tel n’a pas été le cas. Et d’expliquer la situation : « Effectivement, il y a eu un mouvement de repli, tactique, des éléments du commissariat de police de Deou pour pouvoir se réorganiser. Et à l’issue de ce repli qui faisait suite à une évaluation de la situation de terrain et des rapports de force en présence, la vingtaine de policiers ont bel et bien rejoint leur poste de travail depuis déjà 48 h. Nous avons d’ailleurs pris un certain nombre de dispositions pour les renforcer par des éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) qui ont été déportés depuis Ouagadougou et également pour convoyer un lot important de matériel à leur direction. Par conséquent on peut dire que c’est un épisode clos. Aujourd’hui le poste de police de Déou est fonctionnel et les éléments restent déterminés à mener à bien la mission qui leur est confiée dans cette zone sensible du territoire national ».
Revenant également sur les vagues de populations au Sahel rapportées par certains medias, le ministre a tenu à rétablir les faits : « Il est vrai qu’au regard de certains aspects de la sécurité, certaines populations peuvent se déplacer d’un village à l’autre où elles estiment que les conditions de sécurité sont probantes. Mais ce que nous avons enregistré ces jours-ci concerne beaucoup plus des populations qui sont venues d’un territoire voisin où il y a eu des malentendus entre des communautés et cela a provoqué un flux de populations migrants de ce territoire voisin ».
Précisant qu’il ne s’agit donc pas d’une situation de panique généralisée dans cette partie du territoire où il y aurait des migrations massives, il a une fois de plus invité les collègues qui font des reportages qui portent sur ces zones là à plus de précaution.

Halima K
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