Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le Burkina veut intégrer le top 10 des pays réformateurs
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  Sidwaya
Investissement
© aOuaga.com par A.O
Investissement dans le sahel, une revue à mi-parcours des projets au tour d`un atelier au prémier ministère entre le gouvernement et les partenaires
Lundi 21 novembre 2017. Le premier ministère a revue à mi-parcours les projets portant sur l`investissement dans le sahel au tour d`un atelier entre le gouvernement et les partenaires. Photo: Paul Kaba THIEBA, prémier ministère




Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a présidé le 13 février 2018, à Ouagadougou, la première réunion du Comité de pilotage du suivi de l’amélioration du climat des affaires au Burkina Faso.

En 2017, le Burkina Faso n’a pas pu mettre efficacement en œuvre les réformes envisagées devant améliorer son climat des affaires. Ainsi, classé un an auparavant parmi les pays les plus réformateurs en Afrique de l’Ouest, il a, en dépit de la progression de son score, reculé dans le classement « Doing business » de 2018, passant du 6e rang dans l’espace CEDEAO au 9e et du 3e au 5e dans l’UEMOA. Sur le plan mondial, il perd deux places pour être au 148e rang sur 190 pays. Telle est la situation présentée par le Premier ministre (PM), Paul Kaba Thièba, le 13 février 2018, à Ouagadougou, dans son discours d’ouverture de la première réunion du Comité de pilotage du suivi de l’amélioration du climat des affaires au Burkina Faso. Pour le Premier ministre, le recul du pays des Hommes intègres est « tout simplement inacceptable ». C’est pourquoi, il a invité les membres dudit comité, à rechercher les « mesures vigoureuses pour redresser la barre ». L’objectif du Burkina Faso, qui est de se hisser dans « le top 10 des pays où il fait bon entreprendre », est à sa portée, foi de M. Thiéba. Seulement, a martelé le chef du gouvernement burkinabè, il faut plus de volontarisme, plus de résultats dans la mise en œuvre des réformes. Selon lui, le climat des affaires désigne l’ensemble des facteurs susceptibles d’influencer un opérateur économique à investir ou non dans un environnement donné. « C’est un contexte vaste et complexe dont l’amélioration nécessite la mise en place d’une structure pérenne de veille, d’analyse, de relance et de propositions de nouvelles réformes et d’actions réalistes », a-t-il expliqué. Ledit cadre permanent de suivi, a souligné Paul Kaba Thiéba, a été institué le 30 décembre 2017 en Conseil des ministres. D’après le Premier ministre, la structure pérenne est constituée de trois organes principaux à savoir un comité de pilotage (organe d’orientation des réformes que lui-même préside), un secrétariat technique dirigé par le ministre en charge du commerce et des sous-comités techniques au sein des départements ministériels concernés. Tirant leçon du passé, Paul Kaba Thiéba a exhorté les différents groupes de travail ci-cités, à tenir régulièrement leurs réunions statutaires. Il espère qu’avec le nouveau dispositif de pilotage, l’objectif d’améliorer substantiellement le climat des affaires au pays des Hommes intègres sera une réalité.


Jean Philibert SOME
Commentaires

Dans le dossier

Activités économiques
Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment