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Procés Djibrill Bassolé : la justice militaire invite à la sérénité
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© aOuaga.com par A.O
CAN 2017 : les Etalons décorés pour leur brillant parcours
Dimanche 5 février 2017. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat Roch Kaboré a décoré les joueurs des Etalons, l`équipe nationale de football, pour leur brillant parcours à la CAN 2017 couronné par une 3e place. Photo : Sita Sangaré, président de la Fédération burkinabè de football (FBF)




Le directeur de la justice militaire, Sita Sangaré, dans un communiqué publié par le Service d’information du gouvernement (SIG), appelle les Burkinabè à la sérénité pour la manifestation de la vérité lors du procès de Djibrill Bassolé qui s’ouvre le 27 février prochain.

Récemment, la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), parti politique de l’opposition proche du général Djibrill Bassolé, inculpé dans un putsch manqué en septembre 2015, a dénoncé le remplacement du président de la Chambre de contrôle du tribunal militaire, Jean-Marie Ouattara.

Selon le communiqué du SIG, le directeur de la justice militaire estime normal ce remplacement, vu que les présidents de cette chambre son nommés par décret à chaque rentrée judiciaire.

En outre, ajoute le communiqué, le procès ayant été programmé pour le 27 février 2018, la Chambre de contrôle n’a plus de rôle à jouer.

Sita Sangaré réfute ainsi les avis tendant à indiquer que le magistrat Jean-Marie Ouattara ayant instruit le dossier, il aurait dû être reconduit en vue du procès.

«Une fois l’Arrêt de renvoi produit, la Chambre de Contrôle de l’Instruction se trouve dessaisie et n’a plus d’actes à poser dans le dossier», a-t-il expliqué dans le communiqué.

Par ailleurs, le directeur de la justice militaire révèle que la nouvelle présidente de la Chambre de contrôle de l’instruction, la juge Florentine Kiéma, était jusque-là parmi les trois membres qui composaient la Chambre.

Le communiqué donne également des explications à propos des décisions qu’aurait prises le désormais ex-président de la Chambre de contrôle, relatives surtout à la mise en résidence surveillée de Djibrill Bassolé.

«Le 24 janvier 2018, la même Chambre, dans son arrêt, confirmait notamment la résidence actuelle (où Monsieur Djibrill Bassolé est assigné) comme étant son lieu de résidence», souligne le communiqué.

Pour le directeur de la justice militaire, «il est donc clair que les décisions d’assignation à résidence et d’interprétation n’ont nullement rapporté la mesure d’assignation à résidence de monsieur Djibrill Bassolé».

Et de conclure : «Restons tous sereins pour la manifestation de la vérité que l’on espère avec le procès qui s’ouvre le 27 février 2018.
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