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Putsch manqué de Septembre 2015 : «Certains Partis Politiques veulent empêcher La Tenue Du Procès » (Simon Compaoré)
Publié le vendredi 9 fevrier 2018  |  L`Observateur Paalga
Sécurisation
© aOuaga.com par A.O
Sécurisation de l`Avenue Kwamé N`Krumah : le ministre Simon Compaoré rencontre les riverains
Lundi 4 septembre 2017. Ouagadougou. Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a rencontré les riverains de l`Avenue Kwamé N`Krumah sur les mesures de sécurisation prises par le gouvernement




Des partis politiques seraient en ce moment à l’œuvre pour empêcher l’ouverture, le 27 février prochain, du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015. C’est l’ex-premier flic, Simon Compaoré, par ailleurs président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), qui l’a dit hier 8 février 2018 au cours d’une conférence de presse au siège du parti. Le principal point au menu des échanges était le lifting gouvernemental intervenu le 31 janvier.

C’est le contraire qui aurait étonné : le parti au pouvoir apprécie positivement le récent remaniement ministériel. L’équipe formée par le chef de l’Etat et le Premier ministre dans leur laboratoire politique se caractérise, selon Simon Compaoré, par plusieurs points forts dont « la responsabilisation accrue de la jeunesse, le maintien de la société civile dans le gouvernement et l’importance accordée aux millions de Burkinabè de l’extérieur par la création d’un ministère plein».

Et si certains bookmakers politiques avaient prédit le départ de Paul Kaba Thiéba de la Primature pour « résultats insuffisants », le président intérimaire du MPP rétorque que « la nomination d’un Premier ministre relève du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat ». Il précise d’ailleurs que le parti ne partage pas l’appréciation pessimiste qu’ont leurs détracteurs de l’activité économique, et qui aurait pu justifier le débarquement de l’exécutif du toujours PM. « Nous, on estime qu’il travaille bien », a déclaré le ministre d’Etat auprès de la Présidence, pour qui « il n’y a pas de problème » que l’ex-cadre de la BCEAO ait été reconduit. « Where is the problem ? » a-t-il précisément demandé, lui qui affectionne tant la langue de Shakespeare. Simon ne voit pas non plus de problem à se retrouver dans le gouvernement actuel sans portefeuille. « Le garage, ça ne me ressemble pas. Peut-être que certains parmi vous sont fatigués, pas moi. C’est une mission, et je vais m’appliquer à l’exécuter». Et de rappeler aux bons souvenirs de l’assistance sa robe qui n’a cessé de se rétrécir au fil des remaniements : « Je me porte bien dans la nouvelle robe qui m’a été taillée. »

Coup de force au procès du putsch ?

Le début, le 27 février prochain, du procès du coup d’Etat manqué a aussi été un objet de cette rencontre : le MPP se félicite de la tenue de ce rendez-vous judiciaire malgré, souligne le principal conférencier du jour, les velléités pour l’empêcher. « Certains partis, certains hommes politiques distribuent de l’argent afin de faire sortir des jeunes pour troubler l’ordre public et bloquer les principales artères », a-t-il en effet confié aux journalistes. « Rien n’empêchera la tenue du jugement », a martelé « Mister Simon ».

La récente sortie médiatique de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), qui a exprimé ses inquiétudes concernant l’équité du jugement, a fait réagir les pontes du pouvoir qui y voient une agitation fébrile. Ils veulent préparer l’opinion à une condamnation de leur champion (Djibrill Bassolé), a notamment asséné Lassané Sawadogo, le secrétaire exécutif national. Simon Compaoré a, lui, réagi à la mise en résidence surveillée de l’ex-chef de la diplomatie burkinabè dans laquelle le gouvernement aurait pesé de tout son poids : « On nous avait dit que c’était pour cause de maladie. Pourtant, depuis qu’il est en résidence surveillée, il reçoit des gens et on n’a jamais appris qu’il était couché ou qu’il était mourant, et qui plus est, il reçoit des visites ». D’après l’ancien premier flic, eu égard à certaines informations, le risque était grand que le général de gendarmerie se fasse la belle s’il avait bénéficié d’une plus grande liberté de mouvement.


Hugues Richard Sama
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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