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Centre d’alerte précoce de la CEDEAO : De Souza salue l’implication personnelle de Roch Kaboré
Publié le vendredi 9 fevrier 2018  |  AIB
Marcel
© Autre presse par DR
Marcel Alain de Souza,nouveau président de la Commission de la Communauté Économique des États de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO).




Ouagadougou - Le président de la Commission de la CEDEAO Marcel Alain de Souza a salué l’engagement personnel du président du Faso Roch Kaboré, pour l’opérationnalisation du Centre de coordination de l’alerte précoce et réponse rapide de la CEDEAO, dont l’antenne de Ouagadougou a été inaugurée jeudi matin.

«Ce centre est d’une importance capitale pour gérer les problèmes sécuritaires, alimentaires, sanitaires, environnementaux, bref la sécurité humaine» a déclaré le président de la Commission de la CEDEAO Marcel Alain de Souza, à sa sortie d’audience avec le président du Faso.

Selon lui, il est venu faire le point du dossier au chef de l’Etat parce que ce dernier s’y est impliqué personnellement pour son implantation.

«Quand on a voulu implanter ce centre, les choses tergiversaient. Le président du Faso a pris un décret pour l’autoriser. Il a mis à notre disposition les experts. Il a choisi un lieu (l’ancienne ambassade des Etats Unis) bien sécurisé», a-t-il affirmé.

Ce centre est en partenariat avec le Centre Régional AGRHYMET et la Nasa. Il permettra de l’avis de Marcel Alain de Souza, d’anticiper sur les catastrophes et de prendre des dispositions pour y remédier.

«Si on avait eu ce centre lors de l’Ebola, on aurait pris des dispositions et on n’aurait pas eu tant de morts» a-t-il déclaré.

La situation en Guinée-Bissau, engluée dans une crise politique depuis la destitution en août 2015 du Premier ministre Domingos Simoes Pereira par le président José Mario Vaz, a été évoquée, d’autant plus que le Burkina Faso à des soldats de maintien de la paix dans ce pays.

«Cela nous coûte excessivement cher pourtant nous n’avons pas de résultats. C’est un sacrifice qui est fait en les maintenant là-bas au moment même où le Burkina connait aussi des problèmes sécuritaires», a-t-il déclaré.

Marcel Alain de Souza a aussi affirmé qu’ils ont pris des sanctions (contre 19 personnalités), pas de gaieté de cœur mais pour emmener les différentes parties bissau-guinéennes à appliquer l’accord de Conakry et de Bissau.

Il a assuré que «les sanctions prendront fin dès que l’accord de Conakry sera appliqué».

L’accord de Conakry a prévu une procédure consensuelle dans le choix d’un Premier ministre jusqu’aux élections législatives de 2018 mais jusque-là, José Mario Vaz qui a perdu la majorité au Parlement a refusé de se conformer à ces dispositions.

Le président de la Commission de la CEDEAO est en fin de mandat. Aussi, il a saisi le cadre de l’audience pour remercier Roch Marc Christian Kaboré pour tout le soutien qu’il lui a apporté durant son mandat qui était axé sur la réforme de la CEDEAO.

«La commission devait passer de 15 commissaires à 9. Cependant, les chefs d’Etats récemment, en marge de l’assemblée générale du sommet de l’Union africaine ont décidé de passer encore de 9 à 15 commissaires. Donc on revient à la case départ», a déploré Marcel Alain de Souza avant de prendre congé des journalistes.


wis/ata
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