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Sidwaya N° 7468 du 26/7/2013

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Marche-Meeting du 28 juillet: l’opposition réaffirme son refus du Sénat
Publié le lundi 29 juillet 2013   |  Sidwaya




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Les militants et sympathisants de l’opposition politique burkinabè sont descendus, à nouveau, dans la rue pour réaffirmer, le dimanche 28 juillet 2013 à Ouagadougou, leur refus du Sénat, de la politique du gouvernement et de "la révision de l’article 37 de la Constitution".

Il est 7h40, ce dimanche 28 juillet 2013 à la Place de la Nation de Ouagadougou, point de ralliement de la marche-meeting de l’opposition politique. Les premiers militants et sympathisants commencent à arriver en petits groupes. Des jeunes, sur le podium, font le "show" en incitant les retardataires à rejoindre le lieu de rassemblement. Petit à petit, la Place de la Nation se remplit et la foule entonne l’hymne nationale, « le Ditanyè ». A 8h00, les artistes Sams’k le Jah et Smockey, initiateurs du concept « Le balai citoyen », font une entrée triomphale. Ils montent sur le podium pour haranguer, à leur tour, la foule. Les deux compères donnent une autre définition au Sénat. Selon eux, ce terme signifie « Système élaboré pour nettoyer l’article 37 ». Et Smockey d’inviter la jeunesse à manifester dans la discipline. Concernant, le concept « Le balai citoyen », il fait savoir qu’il a été mis en place pour « nettoyer les consciences ». Son alter ego, Sams’k le Jah, abonde dans le même sens en indiquant que le travail de conscientisation doit continuer afin d’amener les indécis à rejoindre la lutte.
L’artiste-musicien affirme que la jeunesse est sortie à l’appel de l’opposition pour revendiquer ses droits. « Notre combat est celui de la patrie », laisse-t-il entendre. Il met alors les responsables de l’opposition en garde en prenant le public à témoin. « Si jamais un des dirigeants de l’opposition prend le pouvoir et agit de la sorte, il nous aura sur son chemin », lance-t-il au public. Prévu pour débuter à 8h00, c’est finalement à 9h10 que débute la marche. Ainsi, « les marcheurs », banderoles et pancartes en mains empruntent l’itinéraire tracé à cet effet. Pendant plus d’une heure, ils battent le pavé brandissant, qui des balais, qui des branches d’arbres, en passant par les avenues du Médiateur, Gamal Abdel Nasser, Monseigneur Thevenoud Joanny, de la cathédrale, Dr Kwamé N’Krumah, le rond-point des Nations unies. A 10h45, ils sont de retour à leur point de départ, à savoir la Place de la Nation. Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, au nom de tous les partis, salue et félicite la foule pour « la gigantesque mobilisation ». « Vous êtes venus parce que vous êtes des patriotes, parce que vous voulez lutter pour la liberté et la démocratie », a soutenu M. Diabré. A l’entendre, le fait que les gens soient sortis « de façon pacifique, disciplinée et sans violence démontre que l’opposition burkinabè est responsable ». De même, le CFOP se dit satisfait de la détermination et de l’engagement de la jeunesse burkinabè. Il a fait également une mention spéciale aux femmes, aux commerçants, aux Organisations de la société civile et aux travailleurs. A ceux-ci, il a déclaré que « le combat contre le Sénat et la révision de l’article 37 est celui de l’amélioration des conditions de vie et de travail ». Et d’ajouter : « L’opposition sera toujours solidaire de la lutte que mènent les travailleurs, à travers leurs syndicats, pour la satisfaction de leurs différentes revendications, car tout ce qui est bon pour le peuple burkinabè doit et aura toujours notre soutien indéfectible ». Il donne rendez-vous aux manifestants autour des futurs mots d’ordre de l’opposition.


Nestor BAKI
Kowoma Marc DOH

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