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Drabo Toro, président du PDP/PS : « Au Burkina, il y a une croissance (…) sans développement »
Publié le mardi 6 fevrier 2018  |  Le Pays
Drabo
© Le Pays par DR
Drabo Toro, président du PDP/PS




Le Bureau politique national (BPN) du Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS) a fait le point des travaux d’une réunion qu’il a initiée dans le cadre des activités du parti. C’était lors d’une conférence de presse tenue le samedi 3 février 2018, à Ouagadougou.



Faire le bilan des travaux d’une rencontre du Bureau politique national ; tel était l’objectif de cette conférence de presse du Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS). C’était le 3 février 2018, à Ouagadougou. Dans les échanges, il a été question de la vie du Parti. Drabo Toro, président du PDP/PS, a d’abord, au nom du Bureau politique national (BPN) du parti, présenté ses vœux de 2018 à la population burkinabè, notamment des vœux de santé, de liberté, de courage, de progrès et de transparence dans la pratique sociale, en matière politique et économique, de vérité et de justice. Drabo Toro a, au nom du parti, exigé la vérité entre les hommes, dans la gouvernance de l’Exécutif, à l’Assemblée nationale et dans l’appareil judiciaire. En outre, il a exigé que toute inégalité soit corrigée et que toute faute soit sanctionnée. Car, selon lui, «il ne saurait y avoir de justice et de vérité sans la transparence, et s’il n’y a pas de justice, bonjour l’incivisme ! ». A la suite des vœux, Drabo Toro et ses camarades ont tenu à faire une lecture critique de la situation sociopolitique actuelle au Burkina. Sur ce point, le parti pense qu’il n’y a pas de développement réel au Burkina et que c’est un développement conçu par les populations dans leurs milieux respectifs pour elles-mêmes et ce développement est source de presque la totalité des maux qui minent les Burkinabè. « Il n’y a pas actuellement, au Burkina Faso, de développement ; dont l’utilisation ici est un abus de langage. Certes, il y a une croissance, oui une croissance mais sans développement », a indiqué le président. Il y a nécessité urgente, selon le parti, d’avoir une « constitution endogène » pour le pays des Hommes intègres. «La population du Burkina Faso est handicapée et prisonnière ; elle n’a pas son mot à dire, elle ne se reconnaît pas dans la Constitution actuelle qui est exogène. Cette Constitution n’arrange que quelques personnes », a expliqué Drabo Toro avant de proposer que la Constitution, « la vraie », soit écrite par les populations elles-mêmes et pour elles-mêmes. Toute chose qui va permettre au Burkina Faso de passer de l’état d’Etat à celui de Nation. Le PDP/PS n’a pas manqué l’occasion de peindre en noir le PNDES. « L’Etat ne dit pas combien il a reçu, combien nous (le Burkina Faso) allons rembourser et quel est le taux d’intérêt pour le remboursement », s’indigne le président national du Parti. Pour ce qui est de la vie du parti, l’on a appris que des membres du BPN ont été suspendus ou exclus pour avoir entrepris des actions d’étouffement de la vie du Parti.

En rappel, le PDP/PS, après une longue période d’inactivité pour cause d’absence de récépissé du nouveau Bureau politique national, vient de rejoindre la scène politique Burkinabè grâce à son nouveau récépissé datant du 27 décembre 2017.

Issa SIGUIRE
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