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Gouvernement Thiéba III : Le PNDES à la vitesse grand V
Publié le vendredi 2 fevrier 2018  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par DR
Prise de contact entre le Président du Faso et les membres du nouveau gouvernement
Le Président du Faso a pris contact avec le gouvernement Paul Thiéba III ce jeudi 1er février à la Présidence du Faso. 9 nouveaux ministres ont fait leur entrée dans ce gouvernement dont le remaniement a été opéré mercredi nuit.




Les membres du nouveau gouvernement Paul Kaba Thiéba III ont pris contact, le jeudi 1er février 2018, autour du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, avec pour ultime objectif d’accélérer la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Aussitôt dévoilée, la nouvelle équipe gouvernementale est déjà dans une dynamique de travail. Les membres du gouvernement Paul Kaba Thiéba III, anciens comme nouveaux, se sont retrouvés le jeudi 1er février 2018 au palais de Kosyam, autour du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour faire ample connaissance. Tous ont répondu à l’appel, ce « premier jour de classe », comme pour se mettre en ordre de bataille pour relever les nombreux défis auxquels le Burkina Faso est confronté. A l’issue de ces retrouvailles d’environ une heure, le Premier ministre, maintenu à son poste malgré les supputations sur son départ, s’est adressé à la presse pour livrer la quintessence des échanges et tirer les enseignements liés à la configuration du nouvel exécutif. « A l’occasion de cette séance, le président du Faso a félicité personnellement tous les membres du gouvernement pour la confiance renouvelée, pour ceux qui ont été reconduits, et également pour la confiance accordée aux nouveaux entrants. Il y a neuf nouveaux dans le gouvernement et sept départs », a déclaré Paul Kaba Thiéba. Les échanges ont donné lieu, à l’entendre, à une prise d’engagement collectif des ministres à conduire le pays vers de meilleurs lendemains. « Nous avons, avec tous les ministres, pris solennellement l’engagement devant le président du Faso, qui a insisté sur un certain nombre de principes, de travailler davantage à la mise en œuvre réussie du Plan national de développement économique et social (PNDES) », a rapporté le chef du gouvernement. Chaque membre de l’exécutif, à l’écouter, devra se mettre au travail, avec les principes fixés par le président du Faso, pour « plus de succès » dans la mise en œuvre de l’action gouvernementale et du PNDES.


Pour M. Thiéba, le remaniement, acté mercredi nuit, a été opéré pour des raisons d’« efficacité » gouvernementale. « 2018 est une année charnière et il nous faut tirer les enseignements des deux années de gouvernance, consolider les acquis, accélérer la mise en œuvre des réformes et des chantiers inscrits dans le PNDES et le programme présidentiel. Cela requiert de la part de chacun de nous, plus d’engagement dans le travail, mais également plus d’organisation dans la méthode de travail », a-t-il signifié. Ces sacrifices, foi de Paul Kaba Thiéba, doivent s’accompagner de plus de dextérité, d’efficacité dans la communication gouvernementale et de proximité. « Cela nous demande aussi une nouvelle manière de dialoguer avec les partenaires sociaux, de manière à ce que la cohésion sociale, qui est nécessaire à la réussite du PNDES, soit au rendez-vous en 2018, en 2019 et en 2020, c’est-à-dire pour le reste du quinquennat », a-t-il fait observer.
Des enseignements à tirer
Qu’en est-il de la configuration du nouveau gouvernement ? « L’équipe gouvernementale a été un peu ajustée pour tenir compte du contexte dans lequel nous sommes. Il y a 33 ministres dans le gouvernement contre 32 dans le précédent », a-t-il fait remarquer. Il a expliqué que la différence entre l’ancien effectif et le nouvel est due à la création du ministère d’Etat auprès de la Présidence du Faso. « L’autre innovation qu’on peut noter, c’est l’instauration du ministère de l’intégration, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur », a renchéri le Premier ministre. Pour la création du ministère d’Etat, il a soutenu que cela répond « tout naturellement » à la nécessité de tirer profit de l’expérience d’un homme comme Simon Compaoré. « Aux côtés du président du Faso, le ministre Simon Compaoré va mettre son expérience à son service, pour qu’il puisse lui confier au cas échéant des missions spécifiques. Il pourrait également, par ses avis, donner des éclairages importants lors des séances du Conseil des ministres sur des sujets divers et variés », a défendu Paul Kaba Thiéba. La mise en place d’un ministère des Burkinabè de l’extérieur, foi du chef du gouvernement, trouve son fondement dans la volonté présidentielle de gérer les préoccupations des Burkinabè de l’extérieur à travers un département plein. « Le président du Faso a pris des engagements très forts envers eux, et il tient à les tenir », a-t-il argué. Le rajeunissement constaté dans la nouvelle équipe gouvernementale n’a pas été passé sous silence par le locataire de la Primature. « La confiance a été faite aux jeunes dans le but de donner une certaine vitalité, un nouvel élan à l’action gouvernementale, de manière à ce que cette deuxième phase puisse permettre l’accélération du rythme de la mise en œuvre des réformes », a-t-il avancé. Il a par ailleurs eu une pensée pour les ministres qui ont quitté le navire. « Ils n’ont pas démérité. Chacun a donné le meilleur de soi-même. Seulement, il faut un changement de rythme, une accélération dans l’action gouvernementale, par la recherche de plus d’efficacité », a mentionné Paul Kaba Thiéba. Après tout, sa conviction est que ce remaniement est une « bonne chose ». Celui-ci a lancé un appel à ses compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur. « Je voudrais dire aux Burkinabè de garder confiance en l’avenir et au gouvernement qui est déterminé à mettre en œuvre le PNDES. Le gouvernement est déterminé à sortir le Burkina Faso de la pauvreté par une action continue et résolue dans l’axe du programme présidentiel », a-t-il dit. Mais cette mission ne pourra être accomplie, selon lui, qu’à certaines conditions. « Nous aurons besoin davantage de sécurité au Sahel, au Nord et sur l’ensemble du territoire national. Nous avons également besoin davantage de cohésion sociale pour que nous puissions travailler dans la sérénité et dans la quiétude pour l’intérêt des Burkinabè. C’est un appel patriotique que je lance afin que, tous ensemble, nous puissions construire, la main dans la main, malgré nos différences, un Burkina Faso prospère. C’est le combat le plus important à mon sens, par rapport aux autres considérations », a conclu le Premier ministre.




Kader Patrick KARANTAO
Lassané Osée OUEDRAOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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