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Policiers tués dans une embuscade à Baraboulé : Karim Soulama et Yacouba Ganamé reposent à Gounghin
Publié le jeudi 1 fevrier 2018  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Policiers tués dans une embuscade à Baraboulé




L’assistant de police adjoint Soulama Karim (28 ans) et l’assistant de police stagiaire Ganamé Yacouba (23 ans), décédés le 29 janvier 2018 dans une embuscade à Baraboulé dans le Sahel, ont été conduits à leur dernière demeure ce mercredi 31 janvier au cimetière de Gounghin à Ouagadougou. Ils ont été à titre posthume.

Visages crispés, douleur perceptible, atmosphère lourde…L’inhumation des deux policiers tués le 29 janvier dernier à Baraboulé (30 km de Djibo, dans le Sahel), s’est déroulée dans la plus grande consternation mercredi dernier au cimetière de Gounghin. La douleur était d’autant plus grande au regard du jeune âge des illustres disparus. Tenez, l’Assistant de police adjoint, Soulama Karim est né le 31 décembre 1990. Marié, il est père de deux enfants, respectivement de 5 ans et de 5 mois. Il totalise, en tout et pour tout, 2 ans, 6 mois et 19 jours de service.
Et que dire de l’Assistant de police stagiaire Ganamé Yacouba, né le 29 mai 1995 et totalisant juste 6 mois et 14 jours de service ? Quelle perte !
Les deux soldats sont tombés les armes à la main le 29 janvier. En effet, leur équipe relevant du commissariat de police de district (CPD) de Baraboulé, en partance pour une mission de sécurisation à Pétégoli, localité située à environ 15 km de Baraboulé, a été victime d’une embuscade tendue par des barbares, connus sous le vocable de «individus armés non identifiés».

Impuissants face à cette situation lamentable, parents, collègues, amis, connaissances et membres du gouvernement se sont mobilisés pour accompagner les deux infortunés au cimetière où ils reposent désormais. En pareille circonstance, les mots sont pesés et sous pesés pour rendre aux disparus l’hommage qu’ils méritent.
Le directeur régional de la police du Sahel, Daniel Zoungrana qui a lu l’oraison funèbre, a salué les qualités de ces hommes dont les services toujours bien rendus ont été reconnus par la hiérarchie et les collègues.
« Ce jour est un jour triste. Malgré la tristesse, nous sommes obligés de reconnaitre cette solidarité qui constitue une caractéristique essentielle de notre peuple. Nous avons perdu deux jeunes combattants qui sortent définitivement de notre effectif», a regretté le ministre de la sécurité, Simon Compaoré qui n’a pas manqué de présenter ses condoléances aux familles éplorées. Il a souhaité que ces douloureux moments raffermissent la volonté, le courage et la détermination de tous pour combattre l’esprit du mal, pour vaincre l’adversité. Et que cela soit aussi une occasion de redoubler de vigilance. « Il faut faire en sorte que cette perte ne soit pas une perte inutile, que le sang versé, que les vies perdues, ne soient pas inutiles parce que cela nous aurait donné un plus de conscience de force et de détermination », a lancé Simon Compaoré.
L’assistant de police adjoint Soulama Karim et l’assistant de police stagiaire Ganamé Yacouba ont reçu, à titre posthume, la médaille d’honneur de la police nationale, avant d’être portés sous terre.


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