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Criminalité économique : Du matériel informatique comme soutien
Publié le vendredi 26 janvier 2018  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A O
Le Maroc fait un don d`ordinateurs au ministère de la justice
Vendredi 07 juin 2013. Centre commercial de Ouaga 2000. Ce sont au total 250 ordinateurs de bureau, 50 ordinateurs portable, 250 onduleurs, 250 imprimantes, soit un coût estimé à 210 millions de Francs Cfa que l`ambassadeur du Maroc au Burkina a remis au ministre de la justice Dramane Yameogo.




Le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique a reçu du matériel informatique et bureautique, le jeudi 25 janvier 2018 à Ouagadougou. Le don est une initiative de la Banque mondiale dans le cadre du Projet de gouvernance économique et de participation citoyenne (PGEPC).

Le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique a décidé de faire de la lutte contre la délinquance économique et financière son cheval de bataille. Pour ce faire, il a mis sur pieds des pôles judiciaires spécialisés de lutte contre la criminalité économique et financière au Tribunal de grande instance de Ouaga 1 et de Bobo-Dioulasso. En vue de rendre ces structures opérationnelles, le département ministériel a sollicité de l’aide auprès de ses partenaires. L’appel a eu un écho favorable, le jeudi 25 janvier 2018 à travers une remise de matériel informatique et bureautique. L’initiative vient du Projet de gouvernance économique et participation citoyenne (PGEPC). Selon le responsable suivi-évaluation du projet, Bertin Bakolo, représentant le coordonnateur du PGEPC, le matériel d’un coût de 50 millions de F CFA est composé de 22 ordinateurs et imprimantes, de 10 scanneurs, de 6 photocopieurs, de 35 bureaux, de 35 fauteuils de 70 chaises et 6 coffres-forts. Il a justifié cette dotation par l’insuffisance de matériel constaté au ministère en charge de la justice. Cela va permettre, a poursuivi M. Bakolo, aux pôles judiciaires de lutte contre les crimes économiques et financiers, d’être opérationnels pour compter de 2018. Une thèse soutenue par le ministre en charge de la justice, René Bagoro. De son avis, les conséquences de la délinquance financière sur l’économie nationale sont désastreuses. «Elles affectent le patrimoine des personnes publiques ou privées, nuisent à la bonne gouvernance, compromettent la mise en œuvre des droits économiques, sociaux et culturels et peuvent engendrer des troubles sociaux, facteurs d’instabilité politique», a-t-il indiqué. Et c’est à juste titre qu’il a remercié les responsables du PGEPC ainsi que leur bras financier, la Banque mondiale qui accompagnent son département dans la lutte contre les infractions économiques, financières et la criminalité organisée. Le ministre a rassuré les donateurs que le matériel sera affecté dans de meilleurs délais aux organes concernés afin que les greffiers, les magistrats, la police commise à la tâche puissent travailler dans de meilleures conditions. Le ministre a, en outre soutenu qu’un mécanisme de suivi est prévu pour veiller à la bonne utilisation du matériel reçu.


Abdoulaye BALBONE
Yéri Yvette POODA
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