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Burkina Faso : Kaboré sur la voie de la relance économique ?
Publié le mardi 23 janvier 2018  |  Jeune Afrique
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© Présidence par D.R
Le président du Faso, Roch Kaboré, est rentré d`Accra dans la soirée du 7 janvier 2017 où il a assisté à l`investiture du nouveau président ghanéen




Deux ans après son élection, le chef de l’État burkinabè affiche des résultats encourageants. Malgré un contexte social et sécuritaire tendu qui l’oblige à des entorses budgétaires, il entend appliquer le plan d’investissement présenté en 2016.

Roch Marc Christian Kaboré l’admet : la tâche pour transformer l’économie de son pays s’avère plus délicate que prévu. Dès sa prise de fonctions, le 29 décembre 2015, le président a été confronté à des vents défavorables, notamment les grèves dans le secteur public, les attentats et les tentatives de déstabilisation attribuées à l’ancienne garde rapprochée de Blaise Compaoré, renversé en octobre 2014 après vingt-sept années à la tête du pays.

« De mon point de vue, le bilan économique du chef de l’État est satisfaisant. Nous avons redressé l’économie en créant les conditions d’une reprise forte et durable. Je considère 2016 comme une année de transition qui nous a permis d’éponger les arriérés à hauteur de 40 milliards de F CFA (environ 60 millions d’euros) », explique à Jeune Afrique le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. L’agence de notation Fitch était venue conforter le travail du gouvernement en fin d’année en maintenant la notation du Burkina (B ­–/B avec une perspective positive).

Projets structurants
Pour Kaba Thiéba, la relance de l’économie a véritablement démarré en 2017 avec la mise en place du dispositif Sylvie (Système de liaison virtuelle pour les opérations d’importation et d’exportation, qui vise l’allègement des formalités de dédouanement), la loi sur les partenariats public-privé (PPP) et un vaste programme d’investissement public de l’ordre de 1 200 milliards de F CFA. Ces ressources sont placées dans des projets structurants en matière d’énergie, d’agro-industrie, d’infrastructures hydroagricoles, etc. « Nous avons l’ambition de créer une centrale d’achat des intrants agricoles et de construire des usines de production d’engrais et de montage de tracteurs », assure l’ancien haut fonctionnaire de la Banque centrale.
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