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Burkina: un collectif de syndicats dénigre le Haut conseil pour le dialogue social
Publié le samedi 20 janvier 2018  |  Agence de Presse Africaine
Bassolma
© Autre presse par DR
Bassolma Bazié,Porte-parole du Collectif syndical CGT-B.




Le collectif syndical de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a, lors d’une conférence de presse, jeudi à Ouagadougou, rejeté la création du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS) dont la liste des membres a été récemment publiée.

«Il est clair que la multiplication des structures ne peut être une solution au traitement des conflits sociaux», a indiqué le secrétaire général (SG) du Collectif CGT-B, Bassolma Bazié, dans sa déclaration liminaire.

Selon M. Bazié, il existe déjà au Burkina Faso, «une inflation des structures de dialogue social». Et de citer, entre autres, la rencontre annuelle Gouvernement/Syndicat, la commission consultative du travail (CCT), le Conseil économique et social(CES).

A entendre le SG du collectif CGT-B, l’on peut multiplier les structures de dialogue social pour dilapider les ressources publiques sans aucun résultat, si au niveau des autorités, on ne crée pas les conditions pour un dialogue social franc et fructueux.

Foi de Bassolma Bazié, «le dialogue ne vaut que par la sincérité des acteurs».

Il a déclaré que sa structure ne se fera pas complice «d’un dialogue creux, un dialogue de façade», avant de conclure que le Collectif CGT-B continuera dans la voie qu’il a choisi, celle de la défense ferme des intérêts matériels et moraux de ses membres et sympathisants.

A peine le gouvernement a adopté les propositions de nomination et publié la liste des membres du HCDS (30 titulaires et autant de suppléants), à l’issue du conseil des ministres du 4 janvier dernier, que des voix s'élèvent pour dénoncer la création de cette institution.

Les désapprobations du HCDS proviennent aussi bien de l’opinion publique, de la société civile que des acteurs de partis politiques notamment de l’opposition.

L’on reproche à l’institution qu’elle sera, entre autres, inutile et budgétivore «pour un pays qui n’a pas suffisamment de ressources financières».
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