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Burkina Faso : mise en place d’un comité anti-corruption pour assainir le milieu de la justice
Publié le vendredi 19 janvier 2018  |  Xinhua
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Réné Bagoro, ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux




Un Comité anti-corruption/justice et droits humains (CAC/JDH) a été créé mercredi, avec pour l'objectif d'assainir le milieu de la justice qui occupe le troisième rang du classement des entités les plus corrompus au Burkina Faso, a-t-on appris jeudi, du ministère.

Selon le ministre de la Justice, Réné Bagoro, les 14 membres du comité vont travailler pour détecter les zones à risques, formuler des propositions et surveiller des actes de corruption afin de permettre à l'autorité de pouvoir prendre des sanctions.

Au sein du comité, plusieurs institutions, à savoir le conseil supérieur de la magistrature,la direction des ressources humaines, la direction du développement institutionnel et de l'innovation, la direction des greffes, la direction générale de la GSP (la garde pénitenciaire), la direction générale de la promotion des droits humains et le syndicat possèdent chacune un représentant.

Plus de la moitié des 18 millions d'habitants du Burkina Faso vivent avec moins d'un dollar américain par jour, alors que les études menées les cinq dernières années montrent que la majorité des Burkinabès pensent que la corruption est répandue dans le pays.

Depuis 2015, sous la transition, plusieurs actions ont été entreprises pour contrer ce phénomène qui fait perdre plusieurs centaines de millions de FCFA des caisses de l'Etat.

En plus d'une loi anti-corruption, le gouvernement burkinabè a décidé de plafonner le seuil du délit d'apparence des fonctionnaires à 5% de leurs revenus licites et de leur interdire d'accepter des cadeaux dont la valeur excède 35.000 F CFA (53 euros).

Le gouvernement du Burkina Faso compte également créer des tribunaux spéciaux pour combattre la corruption, un fléau qui ravage l'économie. Fi
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