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Sidwaya N° 7468 du 26/7/2013

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La CFD-B réaffirme son soutien à l’institution
Publié le samedi 27 juillet 2013   |  Sidwaya




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S’il y a un sujet qui défraie la chronique et divise aujourd’hui au Burkina Faso, il s’agit bien de celui du Sénat. Dans cette déclaration, la Convention des forces démocratiques du Burkina (CFD-B) estime que le Sénat est une institution consensuelle issue du CCRP et réaffirme son soutien à sa mise en place.

Le bureau politique national de la CFD/B remercie tous les militants et militantes qui . ont pris part à la marche organisée le 06 /07/2013 par le CDP et se félicite de la grande mobilisation réussie à cette occasion. Le bureau politique national, tout en marquant son soutien au CDP et à ses militants, exhorte l’ensemble de ses structures et de ses militants sur toute l’étendue du territoire national à demeurer sereins et vigilants. En outre ils doivent rester mobilisés pour soutenir davantage, comme ils le font et continuent de le faire, le programme quinquennal de son excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président du Faso et les efforts inlassables que celui-ci ne cesse de déployer pour un Burkina émergent d’une part et d’autre part dans la recherche combien noble d’une paix durable dans la sous-région. Le bureau politique national appelle les militantes et militants du parti à une forte et consciente mobilisation aux élections sénatoriales du 28 juillet 2013 décriées par une certaine opposition à la recherche d’un grain à moudre. Si besoin en était, le débat sur le Sénat n’est plus d’actualité dans la mesure où en son temps, cette opposition avait marqué son refus catégorique d’aller à la table du dialogue républicain auquel elle était conviée. Alors chers militants et militantes, nous ne devons pas attendre des fleurs de la part de ceux qui ne cherchent en vérité que ce qui les arrange ; pardon, c’est-à-dire récolter des dividendes individuelles aux fins d’assouvir des rêves inavoués et inavouables.

En rappel la révision constitutionnelle de 2012 a pris en compte certaines préoccupations majeures de l’opposition qui se trouvait marginalisée du fait que 15 provinces de notre pays n’avaient qu’un (01) seul poste de député à pourvoir par province d’où il était impossible d’appliquer la règle du plus fort reste.

Cette disposition d’un(01) poste de député par province étant incompatible à cette règle de jeu énoncé plus haut les participants aux assises régionales, nationales du CCRP ont convenu par consensus que désormais le minimum de postes à pouvoir par province est de deux (2).

L’opposition qui en a largement profité aux élections législatives et municipales couplées est restée muette comme une carpe.

Nous allons vous
le montrer

A la législature 2007-2012 : Le CDP avait obtenu 73 députés et sa Mouvance 10 députés soit au total 83/111 députés. En 2012 le CDP obtient 70 députés et la Mouvance 10 députés, soit au total 80 députés /127 que compte la législature présente. On constate alors que : les 15 postes de députés qui ont été ajoutés en 2012 suite à la révision constitutionnelle sont revenus à l’opposition, ce qui lui permet d’être aujourd’hui plus représentative à l’Assemblée Nationale.

Ce qui nous fait dire que cette réforme a été plus bénéfique à l’opposition qu’à la majorité qui a perdu trois (03) postes de députés.

Pour notre part cette situation est aussi une volonté fondamentale du pouvoir à organiser le jeu de l’équilibre entre opposition et pouvoir.

D’autre part, le Burkina aujourd’hui est le seul pays en Afrique de l’Ouest à avoir créé le poste de Chef de file de l’opposition et à assurer le fonctionnement de son siège. L’opposition burkinabè devrait reconnaître la volonté de la majorité à lui accorder tous les égards afin de jouer pleinement ses prérogatives d’opposition. Elle devrait reconnaître également que le pouvoir a le devoir de mettre en place des politiques pour lesquelles le peuple lui a fait confiance. C’est cela la mise en place d’un Sénat, l’organisation d’un cadre d’échange entre l’opposition, la majorité et la société civile pour un climat apaisé.

C’est aussi l’élaboration des programmes et projets de développement et j’en passe.

Ainsi tout en ayant une oreille attentive à l’opposition, permettez que la majorité qui gère le pouvoir ne se fasse pas dicter des lois dans la rue en utilisant très souvent des propos non vérifiables à dessein de manipuler les opinions quelquefois peu informées comme celui du coup du Sénat, 36 milliards tirés l’on ne sait où ?

C’est pourquoi nous revenons pour dire que le débat sur le Sénat est purement et simplement un débat de politiciens et d’intellectuels. Le Sénat n’est ni budgétivore ni inopportun, encore moins une institution de plus.

Nous réaffirmons que le Sénat renforcera notre démocratie par le jeu de la démocratie participative et représentative.

Les citoyens de tout bord, de toute catégorie, de toute sensibilité, pourront désormais avoir une voix au parlement pour s’exprimer et faire valoir leurs opinions.

C’est dans la diversité, le respect mutuel de nos idéaux que nous pourrons construire et consolider ensemble notre jeune démocratie.

VIVE LE BURKINA FASO

Pour le Bureau politique National
Le Président
Amadou Diemdioda DICKO

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