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Production de la mangue au Burkina Faso: une chute de 15% en 2017 due aux mouches
Publié le jeudi 11 janvier 2018  |  AIB
Des
© Autre presse par DR
Des mangues




L’Association interprofessionnelle de la filière mangue du Burkina (APROMAB), a fait le bilan de la campagne 2017, les 5 et 6 janvier 2018 à Bobo-Dioulasso. Il ressort que la production de mangue a connu une chute de 15%, causée par les mouches de fruits.

La production de mangue en 2017 est en baisse par rapport à celle de 2016. L’information a été donnée par le président du conseil d’administration de l’Association interprofessionnelle de la filière mangue du Burkina (APROMAB), Paul Ouédraogo, le vendredi 5 janvier 2017 à Bobo-Dioulasso, lors de la rencontre bilan. Selon M. Ouédraogo, en 2017, la production de mangue a tourné autour de 200 mille tonnes. « 2017 a été une année difficile, marquée par la baisse de la production. La raison principale, c’est l’attaque parasitaire qui a fait chuter la production de 15%. Les produits phytosanitaires bloqués à la douane ont entrainé l’impossibilité de traiter les vergers », a-t-il fait comprendre avant d’ajouter notamment : «Si on avait traité, on allait récupérer les 15%. On craint que la dotation de 2018 de la CEDEAO ne vienne trouver celle de 2017. On sera aperçu par les autres pays comme un pays qui ne respecte pas ses engagements ». Cet engagement a dit M. Ouédraogo, concerne la lutte régionale contre la mouche des fruits. Il a renchéri que les mangues du Burkina Faso ont été interceptées une vingtaine de fois sur le marché de l’Union européenne (UE) pour des raisons de piqûres de mouches de fruits. Afin de juguler le problème avec la douane, le président du conseil d’administration dit avoir interpellé les autorités. « Peut-être que la douane a ses raisons, mais la raison de l’intérêt général doit primer. On ne peut pas bloquer 11 mille producteurs d’accéder aux produits pour le traitement des vergers », a-t-il souligné, en poursuivant qu’il faut envisager des « actions fortes ». « Nous sommes en démocratie. Les moyens dont nous disposons, c’est le plaidoyer, mais il y a le mouvement populaire pour obtenir ce dont nous avons besoin, si sciemment nous apercevons qu’il s’agit d’une volonté de nuire», a déclaré Paul Ouédraogo. Le directeur de la protection des végétaux et du conditionnement, Dieudonné Ouédraogo a dit déplorer la situation. Directeur de la lutte contre les mouches des fruits également, M. Dieudonné Ouédraogo a indiqué qu’une partie des produits a été débloquée au profit des producteurs. L’autre partie est bloquée pour une question de procédures, a-t-il fait savoir. Mais, il a laissé entendre que la situation est en passe d’être résolue. Dieudonné Ouédraogo a dit avoir tiré leçon de ce qui s’est passé. Il a souligné que des mesures sont prises pour éviter le blocage des produits phytosanitaires en 2018.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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