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Des centaines d’enseignants marchent à Ouagadougou pour de meilleures conditions
Publié le jeudi 11 janvier 2018  |  AIB
Crise
© aOuaga.com par A. O
Crise de l`éducation nationale : les enseignants dans la rue ce matin pour une marche de soutien à leurs revendications
Mercredi 10 janvier 2018.Ouagadougou.Les Enseignants dans la rue ce matin pour une marche de soutien afin d`améliorer leur statut.




Ouagadougou - Plusieurs centaines d’enseignants ont pris part à une marche-meeting à Ouagadougou pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail, a constaté l’AIB, mercredi dans la capitale burkinabè, au 2e jour d’une grève de 72 heures lancée par la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

Ils ont été nombreux à arpenter quelques artères du centre-ville de Ouagadougou, mercredi matin, tenant des banderoles avec des messages ou scandant des slogans hostiles à leur ministère de tutelle.

L’on pouvait lire et entendre, entre autres messages, «Non à la clochardisation des acteurs de l’éducation», «Non au mépris du corps enseignant», «Oui à la satisfaction de notre plateforme revendicative».

Partis de la Bourse du travail, les marcheurs ont parcouru quelques kilomètres, avant de regagner leur point de départ pour tenir un meeting.

Au cours du rassemblement à la Bourse du travail, des responsables syndicaux de l’éducation ont pris la parole pour appeler leurs membres à maintenir la mobilisation afin de faire céder le gouvernement.

A l’issue du meeting, le coordinateur national des syndicats de l’éducation, Wendyam Zongo, avant de dresser un bilan officiel à l’issue des trois jours de grève, estime que la mobilisation est très satisfaisante sur l’ensemble du territoire national.

Selon lui, il faut que la Coordination (qui regroupe 15 syndicats de l’éducation) obtienne de l’Etat, un protocole d’accords signé des deux parties.

«Il nous faut ce protocole d’accord qui nous donne une preuve que nous pourrons présenter à nos camarades et militants pour dire «voici ce que nous avons obtenu du gouvernement». Et c’est à l’issue de cela que l’on pourra voir la conduite à tenir », a expliqué M. Zongo.

La marche-meeting organisée ce matin par la CNSE a constitué l’activité phare de la deuxième journée de la grève entamée le mardi 9 janvier à 00 heure et qui dure jusqu’au jeudi 11 janvier à 24 heures.

La plateforme revendicative des syndicats des enseignants burkinabè concerne quatre principaux points, à savoir: «adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche», «amélioration de l’accès à l’éducation», «amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif» et «revalorisation de la fonction enseignante».

Cette marche-meeting des enseignants est le premier mouvement de protestation d’envergure au Burkina Faso, en ce début d’année 2018.

Elle intervient alors que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans son message de nouvel An, avait invité les travailleurs à cesser «les agitations sur le front social».

Par ailleurs, il a annoncé que le gouvernement va engager, dès le mois prochain, un nouveau système de rémunération de la fonction publique burkinabè.

Agence d’information du Burkina

ak/ata
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