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Grève des enseignants : le Premier ministre appelle à un sursaut patriotique
Publié le jeudi 11 janvier 2018  |  AIB
Paul
© Autre presse par DR
Paul Kaba Thiéba,Premier ministre.




Ouagadougou – Le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba a exhorté jeudi, les enseignants, en grève depuis mardi, à «un sursaut patriotique pour sauver l’année scolaire».

Au cours d’une conférence de presse mercredi, le Premier ministre Paul Kaba Thieba a invité les syndicats de l’Education à la retenue, à la reprise des cours dans l’intérêt des enfants et dans l’intérêt du pays.

«J’en appelle à un sursaut patriotique pour sauver l’année scolaire», a lancé le Premier ministre.

Après plusieurs mouvements d’humeur dès la rentrée scolaire, marqués notamment par l’arrêt total des évaluations et des sit-in, les syndicats ont débuté hier mardi une grève de 72 h, très largement suivie.

Ils réclament «l’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif et la revalorisation de la fonction enseignante».

Selon le chef du gouvernement, le dialogue n’est pas rompu et les négociations sont en cours en vue d’aboutir à «une solution équilibrée».

Il dit avoir pris les choses en main en 2017, au regard de l’ampleur du mouvement et des avancées qui se faisaient attendre au niveau du ministère de tutelle.

Le Premier ministre a déclaré que les syndicats ont estimé que les réponses données par le gouvernement jusqu’alors, ne sont pas à la hauteur de leurs attentes, ce qui a occasionné la reprise du mouvement et son durcissement.

Le problème se situe, selon lui, au niveau du statut autonome (avec une grille salariale et indemnitaire autonome) et l’incidence financière de 50 milliards de francs CFA par an, mais surtout la cascade des mouvements, c’est-à-dire un secteur après l’autre.

«Ce sont des revendications que nous devons traiter avec sérieux sans accentuer les inégalités», a soutenu Paul Kaba Thieba.

Les revendications nécessitent une organisation pour leur traitement et il faut prendre le temps d’analyser les plateformes revendicatives afin d’éviter de créer un désordre dans la Fonction publique.

En somme, selon lui, la résolution au cas par cas des plateformes syndicales, ne devrait pas continuer, au risque de peser désormais sur la soutenabilité financière du Burkina.

Et, le Premier ministre de rappeler la décision du Président du Faso et la volonté de gouvernement d’engager en février prochain, des discussions pour l’adoption d’un nouveau système de rémunération de l’administration publique burkinabè.

On rappelle que depuis des avantages jugés colossaux accordés aux magistrats en avril 2016, les grèves au sein de la Fonction publique se succèdent et se durcissent, chaque syndicat voulant être écouté.

Agence d’information du Burkina

bl/ata


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