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Grève dans le secteur éducatif
Publié le jeudi 11 janvier 2018  |  Sidwaya
Kaba
© Agence de Presse Africaine par Saliou AMAH
Kaba Thiéba sensibilise la diaspora à ‘’venir investir ’’ au Burkina qui présente de ‘’réelles opportunités d’affaires’’
Vendredi 10 Novembre 2017. Abidjan. Le Premier ministre burkinabé Paul Kaba Thiéba a exhorté ses compatriotes vivant en Côte d’Ivoire à ‘’venir investir au pays’’ qui présente de ‘’réelles opportunités d’affaires’’ dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).




Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba a animé un point de presse, dans l’après-midi du mercredi 10 janvier 2018, à la Primature . Sur la grève de la Coordination des syndicats du secteur de l’éducation (CNSE).

Le gouvernement est conscient que la grève des enseignants paralyse le secteur éducatif burkinabè. A cet effet, il poursuit les négociations pour une sortie de crise. C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, lors d’un point de presse, le mercredi 10 janvier 2018, à la Primature. Cette conférence de presse s’est tenue pendant que la Coordination des syndicats du secteur de l’éducation (CNSE) observe une grève de 72h depuis le 9 janvier 2018. Selon le chef du gouvernement, la plateforme minimale revendicative du syndicat des enseignants comporte quatre points et 23 sous-points. Et sur ces 23 points, Paul Kaba Thiéba a confié que 8 ont été examinés. Le hic, dans cette situation du monde éducatif, a fait comprendre le Premier ministre, est que l’incidence financière des revendications du CNSE, sont estimées à au moins 50 milliards de F CFA par an. Pourtant, a-t-il souligné, le pays ne peut pas supporter une telle incidence. C’est pourquoi, il a appelé à un sursaut patriotique du corps enseignant. « J’invite la coordination à la retenue, à la reprise des cours dans l’intérêt de nos enfants, des élèves et du pays », a dit M. Thiéba. Et d’ajouter : « Nous ferons de notre mieux pour sauver l’année scolaire ». Pour lui, dans toute négociation, il faut que les deux parties fassent des concessions afin de permettre une sortie de crise. « Il faut faire des concessions lors des débats », a-t-il lancé à l’endroit du syndicat. Car, a rappelé M. Thiéba, la masse salariale est estimée à près de 52%. Or, selon les conventions internationales, elle ne devrait pas dépasser 35%. A la question de savoir, si le fait d’avoir accordé des avantages aux corps des magistrats, du trésor, des douanes et autres n’a pas contribué à enliser la situation, le Premier ministre a avoué leur ‘’erreur’’. Qu’à cela ne tienne, il a souhaité que les enseignants tiennent compte de l’intérêt général de la nation en reprenant les cours d’autant plus que les négociations sont en cours. « Ce n’est pas parce que nous ne voulons pas satisfaire les revendications des enseignants. C’est parce que ce n’est pas facile », a-t-il lâché. Paul Kaba Thiéba a par ailleurs, confié que le CNSE et le gouvernement ont convenu de poursuivre le dialogue à propos du point concernant le statut autonome revendiqué. Mais, en attendant, le chef du gouvernement a insisté sur la reprise des cours afin d’éviter une année blanche.


Gaspard BAYALA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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