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Projet « Une lampe pour l’Afrique »: 90% de taux d’exécution en 2017
Publié le lundi 8 janvier 2018  |  Sidwaya




Le comité de pilotage du projet ‘’Une lampe pour l’Afrique’’ a tenu sa deuxième session ordinaire, le 29 décembre 2017 à Ouagadougou. Au cours de cette session, le bilan de l’année écoulée a été fait.


Le projet ‘’Une lampe pour l’Afrique’’ piloté par le Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) vise à faciliter les études de nuit des écoliers et à renforcer la qualité de l’éducation. La phase IV de ce projet a débuté le 1er janvier 2017. C’est pour faire le bilan de cette phase que le comité de pilotage dudit projet s’est réuni à Ouagadougou, le 29 décembre 2017 lors de sa deuxième session ordinaire. Selon la directrice de la coordination des projets et programmes du MENA, Michaeline Kiema qui a représenté le président du comité de pilotage, les taux d’exécution physique et financière atteints sont de l’ordre de 90%. Ce qu’elle a jugé très satisfaisants. « L’acquisition des lampes solaires représente 80% du budget global (…). Tous les équipements solaires programmés au titre de cette année ont été livrés. Sur 1891 acteurs de terrains à former plus de 1200 l’ont été à la technique de réparation des pannes mineures et à l’approche qualité systématique de l’éducation centrée sur les écoles lumières », a-t-elle expliqué.


Redoubler d’efforts en 2018


Cette phase du projet a bénéficié d’une dotation budgétaire de la Chine Taïwan à hauteur de 1 967 871 000 de F CFA. L’ambassadeur de la république de Chine Taïwan au Burkina Faso, Shen Cheng-Hong s’est dit satisfait du bilan qui a été fait. « Pour 2018, nous allons redoubler d’efforts et nous verrons s’il y a lieu de changer d’approche ou d’ajouter de nouveaux éléments pour faire bénéficier les écoliers, car beaucoup d’écoles sont très éloignées et les fournisseurs se plaignent souvent(…). Nous avons distribué en 2017 environ 450 000 lampes et la demande est toujours croissante. Si nous pouvons avoir d’autres bailleurs qui vont se joindre à nous ce sera encore mieux », a-t-il relevé. L’ambassadeur a toutefois invité les autres partenaires à s’intéresser à ce projet significatif pour les écoliers. Car, a-t-il dit, les jeunes constituent l’avenir du Burkina Faso. A écouter la coordinatrice du projet « Une lampe pour l’Afrique », Sanata Sawadogo, ce sont les mêmes activités qui seront reconduites en 2018. Elle a indiqué que le problème qui se pose actuellement est la question du processus de réception des lampes qui coûte très cher. « Il s’agit de la pré-réception, de la réception provisoire et enfin de la réception définitive (…) et nous sommes en train de voir avec les financiers si nous pouvons réceptionner les lampes une bonne fois à Ouagadougou. Ainsi les fournisseurs s’occuperont juste d’aller les installer sur les sites», a-t-elle expliqué. Sanata Sawadogo a ajouté que l’entretien des lampes se fait à deux niveaux avec des fournisseurs-réparateurs et des maintenanciers locaux qui sont formés pour réparer les petites pannes.

Yssouf SANA
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