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Qatar Charity veut augmenter ses projets de développement au Burkina Faso en 2018 (Directeur)
Publié le vendredi 5 janvier 2018  |  AIB




Ouagadougou - La Fondation «Qatar Charity» veut augmenter le nombre de ses projets au Burkina Faso en 2018 dans le but de toucher davantage de bénéficiaires et diversifier ses prestations dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, a indiqué son directeur national à Ouagadougou, Mohamed Nouayti.

Ces projets, qui seront mis en œuvre afin de contribuer, un tant soit peu, à donner corps au Plan national de développement économique et social (PNDES), adopté par le gouvernement burkinabè, porteront essentiellement sur des chantiers structurants, notamment la construction d’infrastructures socioéconomiques (écoles, dispensaires, points d’eau, etc.), a souligné le directeur de cette ONG qatarie, dans un entretien accordé à l’AIB, à l’occasion de la dernière visite à Ouagadougou de l’Emir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, dans le cadre d’un périple dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

A propos de cette visite, la première du genre d’un Emir des pays du Golfe au «pays des Hommes intègres», M. Nouayti, ressortissant marocain établi à Ouagadougou depuis plusieurs années, a relevé qu’elle a pour objectif de «renforcer la diplomatie burkinabè», estimant que ce déplacement, qui a permis au chef de l’Etat qatari de prendre connaissance du Burkina Faso, constitue une motivation inestimable pour cette ONG susceptible d’améliorer et de cibler ses interventions d’ordre socioéconomique dans le pays.

Il s’agissait, entre autres, a-t-il précisé, du financement de deux secteurs névralgiques, en l’occurrence la construction et l’équipement d’un Centre de traitement du cancer à Ouagadougou et la consolidation de la sécurité alimentaire qui permettra considérablement de réduire les effets néfastes du déficit céréalier que connaît le Burkina Faso cette année.

Depuis 2015, «Qatar Charity» a mis en place un programme d’appui aux communes, en particulier rurales, et signé plusieurs conventions avec des collectivités locales, a-t-il rappelé, citant des projets relatifs aux activités génératrices de revenus (kits agricoles, bicyclettes pour élèves, boutiques en appui aux vendeuses des fruits et légumes, moulins à grain, la construction d’écoles, la promotion de la culture maraichère et la formation en matière de santé au profit des jeunes, ainsi que des forages.

Cependant, M. Nouayti a fait état de certaines difficultés que rencontre la Fondation pour mener à bien ses projets au Burkina Faso, notamment lamobilisation de fonds pour répondre aux besoins nombreux et pressants des populations sur l’ensemble de l’étendue du territoire national.

Il s’agissait également, a-t-il poursuivi, d’insuffisances aux niveaux administratif et technique inhérentes aux communes pour la mise en œuvre des projets en partenariat avec «Qatar Charity», ainsi que de la situation sécuritaire qui contraignent la Fondation à limiter les zones d’intervention (cas du Nord et du Sahel).

Malgré ces difficultés que rencontre souvent cette ONG sur le terrain, a-t-il précisé, elle reste cependant attachée à sa mission dans l’objectif d’apporter une plus-value et contribuer à l’amélioration du niveau de vie des populations burkinabè.

«Qatar Charity»,ONG de développement humain créée en 1992, a pour missions, entre autres, de soutenir et fournir un travail de bienfaisance, consolider les œuvres de charité, fournir une assistance financière et matérielle aux personnes démunies et dans les besoins et mettre en place des projets de bienfaisance.
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