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Sidwaya N° 7468 du 26/7/2013

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Contrôle des véhicules de l’Etat : les infractions en baisse
Publié le vendredi 26 juillet 2013   |  Sidwaya


Contrôle
© aOuaga.com par A.O
Contrôle inopiné de l`utilisation des véhicules de l`Etat
Samedi 13 juillet 2013. Ouagadougou. La gendarmerie et la police nationale ont initié un contrôle inopiné de l`utilisation des véhicules de l`Etat le week end


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La Direction générale des affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat (DGAIE) veille, à travers des contrôles, au respect des textes relatifs à l’utilisation des véhicules de l’Etat. La dernière vérification a permis de saisir treize voitures.

La ville de Ouagadougou a été quadrillée, dans la journée du samedi 13 juillet 2013, par les forces de l’ordre, à savoir la gendarmerie, la police nationale et municipale. Objectif ? Traquer les mauvais utilisateurs des véhicules de l’Etat. Le contrôle a permis de saisir treize voitures contre une vingtaine lors de la dernière opération. Le constat général est que les voitures en infraction sont en baisse. A la police municipale, le chef de service des unités mobiles et interventions, Christian Naon, a confirmé cette baisse. Ces collaborateurs ont saisi cinq véhicules contre onze l’année dernière. Même constat de diminution des violations des textes par la gendarmerie nationale où le commandant de la brigade de la prévention routière, l’adjudant-chef major, Balélé Arsène Bado, a fait savoir que seulement trois engins ont été mis en fourrière contre dix en 2012. Pour lui, il est temps que les usagers sachent que nul ne peut utiliser impunément les véhicules de l’Etat. Et de déplorer l’ignorance des textes relatifs à ces moyens de transport par les utilisateurs qui, en cas de contrôle, se retrouvent dans des situations difficiles. «Nous devons appliquer la loi», a dit-il. Du coté de la police nationale, les éléments du commissaire Félix Tignegré étaient aussi à cinq voitures confisquées et stationnés dans la cour de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) à Dassasgho. Des véhicules que nous avons découvert grâce au commandant de la CRS, Olivier Kalo Sanou. Heureux des résultats, en dépit des tentatives de dénigrement, le directeur du parc automobile de l’Etat, Jacob Daboué, a précisé que l’objectif de ces contrôles est, concernant la réglementation, de «donner le bon réflexe aux usagers des véhicules de l’Etat ».Et la directrice générale de la DGAIE, Léa Rimtoumda, de se réjouir d’une certaine citoyenneté constatée lors du contrôle de cette année. Selon les textes, les lieux de contrôle sont la voie publique, les carrefours et les lieux mondains (cabarets, buvettes, bars, chambres de passe, hôtels, restaurants).Même en règle, un véhicule stationné devant ces endroits fait l’objet de saisie par les forces de l’ordre. Pour être en règle, tout conducteur doit avoir un ordre de mission ou un laissez-passer. Concernant l’ordre de mission, il a une durée de 15 jours au maximum. Ses signataires sont les supérieurs hiérarchiques des usagers des véhicules. Quant au laissez-passer, il n’est valable que dans les limites de la circonscription administrative du service concerné et doit mentionner l’identité du détenteur. Les signataires du laissez-passer sont l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat, le ministre de l’Economie et des finances. Selon les textes : «aucun signataire d’ordre de mission ne peut signer pour lui-même un ordre de mission et les ordres de mission signés PO ne sont pas acceptés, sauf pour les véhicules du parc central ». Cependant certaines voitures ne sont pas contrôlées. Ce sont celles d’astreinte «frappées de leur flanc du sigle ou du logo de leur structure». Par exemple les ambulances, les véhicules de l’ONEA, de la SONABEL, SONABHY. Mais en cas de problème d’ordre sécuritaire, les véhicules sont contrôlés comme les autres.

Alassane KERE

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