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Burkina : le Président du Faso reçoit les vœux des Corps constitués de l’Etat
Publié le dimanche 31 decembre 2017  |  RTB
Vœux
© aOuaga.com par A.O
Vœux de nouvelle an des corps constitués au président du Faso à la présidence
Vendredi 29 décembre 2017. Ouagadougou, les corps constitués ont présenté leurs vœux du nouvelle an au président du Faso à la présidence.




Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu les vœux du nouvel an des Corps constitués de l’Etat le vendredi 29 décembre 2017 au Palais de Kosyam. A cette occasion, le chef de l’Etat les a invités à plus d’ardeur au travail et à la construction d’un Etat de droit.

Ce sont 51 entités des Corps constitués de l’Etat qui ont présenté leurs vœux du nouvel an au Président du Faso dans l’après-midi de ce 29 décembre 2017. A ses côtés, on peut noter entre autres la présence du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, de l’ancien chef d’Etat de la Guinée, Moussa Dadis Camara.

Le porte-parole des Corps constitués de l’Etat, par ailleurs Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Alain Thierry Jean-Baptiste Ouattara a assuré que les Corps constitués sont conscients de l’opportunité de préserver la paix, gage d’une véritable réconciliation des Burkinabè.
« Les Corps constitués de l’Etat tout en vous réitérant encore leur engagement, vous adressent à vous, à votre famille et à tous ceux qui vous sont chers, leurs vœux de santé, de bonheur de prospérité et de pleine réussite dans vos hautes fonctions », a-t-il formulé.

Le porte-parole a ensuite transmis au Président du Faso les doléances des Corps constitués pour l’année 2018, tout en souhaitant son accompagnement pour l’atteinte de leurs objectifs.

En prenant la parole, le chef de l’Etat a signalé que la cérémonie de présentation de vœux est un moment crucial de la vie de la Nation puisque « nous devons marquer une halte pour prendre la mesure du chemin parcouru durant l’année écoulée en vue de faire face aux défis à relever ».

Sur le volet sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine, Roch Marc Christian Kaboré a fait remarquer que les attaques terroristes ont porté un coup dur au Burkina Faso à travers les pertes en vies humaines et les blessés enregistrés au cours l’année 2017.

De l’avis du chef de l’Etat, la production céréalière prévisionnelle de la campagne agricole 2017-2018 sera déficitaire par rapport à la campagne précédente. À l’en croire, cette situation est sans doute liée aux poches de sécheresse, à l’arrêt précoce des pluies, aux attaques des prédateurs. Il a néanmoins rassuré les Burkinabè que des mesures seront prises pour parer à cette situation. « Face à cette situation qui préoccupe les Burkinabè, je veux rassurer qu’un plan de riposte à l’insécurité alimentaire a déjà été élaboré par le gouvernement pour faire face à la période de soudure », a-t-il indiqué.

Une halte a été observée sur la situation sociale du pays en l’occurrence les récents mouvements d’humeurs des élèves. Pour lui, « Ces derniers jours, des élèves et des jeunes, sous prétexte de soutenir les mouvements de grève des enseignants, barrent les routes et bloquent le trafic national et international avec tous les désagréments et les conséquences fâcheuses qui en découlent, notamment aux plans économique, sécuritaire et de la mobilité », a souligné le Président du Faso.

«la construction de l’Etat de droit»

Par la même occasion, il a profité inviter les syndicats de l’Education à observer la plus grande retenue, prescrite par le sens de la responsabilité, ce d’autant plus que c’est l’avenir immédiat de l’école burkinabè et celui de nos enfants qui en dépendent. Il a poursuivi en « invitant donc tous les partenaires sociaux à la modération, afin qu’ensemble, dans un esprit constructif, nous engagions une réflexion globale pour trouver les solutions appropriées à leurs préoccupations, sans hypothéquer l’avenir des générations présentes et futures ».

Avant de clore son propos, il dit avoir compris des doléances à lui formulées, mais aussi les a invités s’investir dans « la construction de l’Etat de droit par la transformation structurelle de l’économie burkinabè pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous ».

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
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