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Burkina: interpellation du colonel Barry, ministre de la Sécurité pendant la transition
Publié le dimanche 31 decembre 2017  |  AFP
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© Autre presse par G.S
Nouveau code électoral : les forces vives approuvent son adoption
Samedi 25 avril 2015. Ouagadougou. Place de la révolution. Les forces vives de la nation ont organisé un meeting unitaire pour apporter leur soutien à la transition et au nouveau code électoral. Photo : Denise Auguste Barry, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité




Ouagadougou,- Le colonel Denise Auguste Barry, qui a été ministre de la Sécurité dans le gouvernement de la transition au Burkina Faso, a été interpellé par la gendarmerie dans le cadre d’une enquête sur une "tentative de déstabilisation", a appris l’AFP de sources concordantes.

"Le colonel Denise Auguste Barry a été interpellé ce matin dans le cadre d’une enquête sur une tentative de déstabilisation de l’État", a indiqué à l’AFP un officier supérieur sous le couvert de l’anonymat, précisant qu’il s’agissait d’une affaire "récente".

"Pour l’heure, il est toujours en audition au camp de la gendarmerie", a ajouté cet officier.

"Le ministre de la Sécurité (Simon Compaoré) nous a informé d’enquêtes qui sont en cours et qui impliquent M. Denise Auguste Barry", a déclaré le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, confirmant son interpellation.

"Nous avons juste été informé de cette situation d’enquête en cours. Les instructions et l’enquête se poursuivront, et en temps opportun le gouvernement tiendra informé", a-t-il poursuivi.

Selon M. Dandjinou, "il y a une partie administrative, peut-être qu’il y aura une partie judiciaire".

Nommé ministre de la Sécurité dans le gouvernement de la transition dirigé par Yacouba Isaac Zida, le colonel Barry avait été démis de ses fonctions par le président Michel Kafando quelques mois plus tard.

Le gouvernement de transition avait été installé après la chute du président Blaise Compaoré, chassé le 31 octobre 2014 par une insurrection populaire après 27 ans au pouvoir.

Le départ du colonel Barry, considéré comme le bras droit de M. Zida, était alors farouchement réclamé par l’armée.

Elle lui reprochait d’"instrumentaliser" les organisations de la société civile qui réclamaient une réforme de l’armée et surtout la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Le colonel Barry avait dès lors pris sa disponibilité de l’armée pour créer un centre d’études en défense et sécurité.

ab/pgf/plh
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