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Burkina: le général Diendéré n’est plus poursuivi pour crime contre l’humanité
Publié le samedi 30 decembre 2017  |  RFI
Coup
© AFP par AHMED OUOBA
Coup d`Etat militaire au Burkina Faso
Le Général Gilbert Diendéré parle au palais présidentiel à Ouagadougou , le 17 Septembre 2015. Il a déclaré un coup d`Etat, un jour après avoir pris en otage le président par intérim et les membres supérieurs du gouvernement, alors que le pays était déjà prêt pour ses premières élections depuis le renversement du leader de longue date Blaise Compaoré. Photo : le général Gilbert Diendéré, président du Conseil national pour la démocratie (CND)




Au Burkina Faso, la chambre de contrôle a rendu son verdict ce 29 décembre 2017 dans le dossier du coup d'Etat de septembre 2015. Certains inculpés ont vu la confirmation des charges qui pesaient sur eux, d'autres comme Eddie Komboïgo, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de l'ex-président Blaise Compaoré, s'est vu « blanchi totalement » dans le dossier. Aucune charge n'a été retenue contre lui. Le général Gilbert Dienderé, le présumé cerveau du putsch, lui, n'est plus poursuivi pour crime contre l'humanité.
Ce sont de vrais motifs de satisfaction pour les avocats du général Gilbert Dienderé. Selon Maître Mathieu Somé, les infractions les plus importantes ne concernent pas son client. Il s'agit de l'association de malfaiteurs, l'acte de terrorisme, la séquestration, le crime contre l'humanité, la détention illégale d'armes.

La chambre de contrôle a en revanche retenu contre le présumé cerveau du putsch les termes de meurtre, de coups et blessures, d'attentat à la sûreté de l'Etat, de trahison et d'incitation à la commission d'actes d'indiscipline.

Certains soldats de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont été chargés par de nouvelles infractions. « Un de mes clients qui avait bénéficié d'un non-lieu total depuis l'ordonnance du juge d'instruction, est désormais accusé de charges très lourdes : acte de terrorisme, crime contre l'humanité, complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat, complicité de coups et blessures volontaires », a expliqué Maître Larousse Hien.

Plusieurs avocats ont déjà annoncé qu'ils vont se pourvoir en cassation contre certaines décisions de la chambre de contrôle.

Non-lieu en faveur du président du CDP
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