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An II du Président Roch Marc Christian Kaboré :43,7% de Burkinabè satisfaits
Publié le mardi 26 decembre 2017  |  Le Pays
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© aOuaga.com par A.O
An 1 de l`investiture de Roch Kaboré : le CGD organise un débat démocratique
Jeudi 29 décembre 2016. Ouagadougou. Salle de conférences du CBC. Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé un débat démocratique sur le premier anniversaire de l`investiture de Roch Kaboré comme président du Faso




Dans le cadre du Présimètre et à l’occasion de l’An II du Président Roch Marc Christian Kaboré au pouvoir, le Centre de gouvernance démocratique (CGD) a effectué un sondage, afin d’apprécier le niveau de satisfaction des citoyens par rapport à la gestion du pouvoir actuel. Les résultats de ce sondage ont été présentés le vendredi 22 décembre 2017 à Ouagadougou.

«Le niveau de satisfaction des citoyens sur tout ce qui a été fait par le président, est faible. Il est de 43,7% », selon l’expert statisticien Issoufou Nana qui a présenté le résultat du sondage effectué par le CGD, dans le cadre du présimètre, outil d’évaluation des actions du président du Faso tout au long de son mandat. « Sur une échelle de 10, la note moyenne de l’action globale du président est de 4,79/10 », a-t-il relevé. Néanmoins, l’expert dit avoir remarqué « un optimisme mesuré qui est conditionné par un changement de cap par rapport à toutes les actions qui sont prévues ». Et il poursuit en mentionnant que cet optimisme est fondé sur le fait qu’il y a beaucoup de chantiers en cours et les citoyens (à 48,4% ) nourrissent l’espoir que le président du Faso pourra réaliser les objectifs contenus dans son projet de société. Tout compte fait, l’expert qui a présenté les résultats du sondage, a pu souligner que le président a marqué des points dans le domaine de la santé. Pour ce faire, dit-il, l’optimisme des citoyens est fondé sur les différentes annonces faites dans le cadre de l’amélioration du programme de gratuité des soins, mais aussi sur les changements opérés au niveau de la CAMEG. Pour ce qui est de la politique de gratuité des soins, l’expert a mentionné qu’elle est bien appréciée dans son principe, mais sa mise en oeuvre semble être handicapée par les insuffisances observées au niveau des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS). Mais les changements intervenus au niveau de la CAMEG, semblent avoir suscité de l’espoir. Un autre point positif, c’est les questions dans le domaine de la sécurité alimentaire.

Il y a 17 provinces en situation de stress alimentaire, mais les mesures annoncées ont suscité beaucoup d’espoir et cela a fait de telle sorte que la confiance s’est installée, a déclaré Issoufou Nana. Par contre, poursuit-il, les domaines liés à la lutte contre la corruption, aux problèmes de délestage, les questions de chômage, le niveau de satisfaction, restent toujours faibles, en dessous de 50%. Pour ce qui est de la situation sécuritaire, 58,3% des sondés ne sont pas satisfaits de la manière dont elle est gérée.

Par ailleurs, les sondés se sont aussi prononcés sur le Chef de file de l’opposition, le président de l’Assemblée nationale, la nouvelle Constitution, l’insurrection populaire et la réconciliation nationale. Il est ressorti que le sondage a été effectué auprès d’un échantillon de 1 517 citoyens, statistiquement assez représentatif, issu des données officielles de l’INSD. Thomas Ouédraogo, Directeur exécutif du CGD, estime que le sondage a été fait dans les délais, à l’an 2 plus un. Et pour lui, « désormais, il faudra inscrire cette dynamique dans les agendas nationaux, l’objectif étant de donner aux citoyens, au pouvoir public, les moyens de recadrer les choses ». Pour ce qui est de la qualité de l’enquête, Thomas Ouédraogo s’en congratule en ces termes : « cette fois-ci on a des stantards qui nous permettent de dire que les burkinabè sont compétents politiquement dans le sens de leurs choix, de leurs opinions. On constate aussi qu’il n’y a plus un hiatus entre le milieu rural et le milieu urbain ni de différence entre hommes et femmes ». Toute chose qui permet d’accorder du crédit au travail qui a été exécuté.
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