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Direction générale des impôts: la fraude fiscale est une gangrène pour l’économie nationale (Responsable)
Publié le jeudi 21 decembre 2017  |  AIB
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© aOuaga.com par A.O
La Banque africaine de développement (BAD) organise les 4 et 5 avril 2016 à Ouagadougou une session d`information sur son mécanisme interne d`inspection. Photo : Pauline Zouré, secrétaire d`Etat chargée de l`aménagement du territoire




Ouagadougou - La Secrétaire d'Etat, chargée de l'aménagement du territoire, Pauline Zouré estime que la fraude fiscale est une gangrène pour l'économie nationale qu'il est urgent de traiter avec rigueur, a-t-elle déclaré mercredi à Ouagadougou, à l'ouverture de la 6e conférence annuelle de la Direction générale des Impôts (DGI).

Pour Mme Zouré, la fraude fiscale est nuisible pour l’économie du Burkina Faso et constitue un défi majeur. «Il est indispensable et urgent de traiter la question avec rigueur, professionnalisme et sans complaisance», a-t-elle ajouté.

«Si nous devons financer 65% de notre PNDES (Plan national de développement économique et social, référentiel de développement au Burkina Faso, ndlr) sur des ressources propres, aussi, devons-nous avoir des stratégies adaptées pour pouvoir avoir ses ressources», a lancé Pauline Zouré.

Elle s’exprimait à l’ouverture de la 6e Conférence annuelle de la DGI qui se tient du 20 au 22 décembre, dans la capitale burkinabè autour du thème: «Lutte contre la fraude fiscale».

La rencontre, selon les responsables de la DGI, se veut un cadre d'examen de la stratégie de lutte contre la fraude fiscale, afin d'en déceler les faiblesses et d'y apporter des solutions efficaces et réalisables.

La Directrice générale adjointe des impôts, Brigitte Samma soutient également que «la fraude fiscale constitue un obstacle majeur à une mobilisation optimale des recettes fiscales avec toutes les conséquences économiques et sociales qui pourraient s'ensuivre».

Le financement du PNDES du Burkina Faso sur la période 2016-2020 doit être assuré à 65% par les ressources propres de l'Etat avec une contribution moyenne de la DGI estimée à 43,3%, soit 55,1% des recettes fiscales.

Il ressort que la falsification des documents, l'usage de faux, les faux enregistrements de contrats, les fausses factures, les abus aux régimes fiscaux, la fraude liée aux importations constituent une partie des pratiques frauduleuses révélées lors des activités de la DGI.

Selon Mme Samma, aucun secteur d'activité n'est épargné par la fraude, mentionnant que les domaines de prédilection sont, entre autres, le secteur de l'achat/revente, le secteur minier, le secteur des bâtiments et travaux publics.

Il existe au sein de la DGI des services chargés de lutter contre la fraude fiscale et la corruption, notamment l'Inspection technique du service des impôts.

La 6e conférence annuelle de la DGI se déroulera pendant trois jours, à travers des ateliers.

Agence d’information du Burkina

At/bl/ak
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