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Journée internationale de la fille au Burkina : La scolarisation, facteur de son épanouissement
Publié le mardi 19 decembre 2017  |  Sidwaya
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© Jeune Afrique par Jacques Torregano
« Journée de la fille » : 9 des 10 pays où les filles sont le moins éduquées sont africains




La 6e Journée internationale de la fille a été célébrée, le jeudi 7 décembre 2017, à Manga dans la province du Zoundwéogo, sous le thème : « La fille scolarisée, leader de son épanouissement ».

Les pays-membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) commémorent, chaque 11 octobre, la Journée internationale de la fille (JIF). Au Burkina Faso, l’évènement a été célébré, en différé, le jeudi 7 décembre 2017, à Manga (province du Zoundwéogo), sous le thème : « La fille scolarisée, leader de son épanouissement».
L’occasion a été ainsi donnée aux acteurs régionaux et aux autorités gouvernementales de rappeler à la population le bien-fondé de la scolarisation de la jeune fille. «Une fille bien éduquée, future mère de demain, constitue un atout précieux pour la construction nationale et un formidable instrument de lutte contre les inégalités du genre dans la société », a signifié le gouverneur de la région du Centre-Sud, Casimir Ségueda.
Dans un passé pourtant récent, les filles étaient sujettes à la discrimination au profit des garçons, quand il s’agissait d’inscrire les enfants à l’école.

Fort heureusement, aujourd’hui, les indicateurs ont viré au vert avec la prise de conscience générale, tributaire des efforts accomplis par le ministère en charge de l’éducation et ses partenaires, a-t-il fait comprendre.
Et le chargé de mission au ministère en charge de l’éducation, Souleymane Bonkoungou, de se réjouir du fait que le genre ne soit plus le principal motif du non accès des enfants à l’école au Burkina Faso. « Les choses ont beaucoup évolué positivement. Il y a des contrées où on note autant de filles que de garçons à l’école. Dans les grandes villes, il y a même plus de filles que de garçons dans les classes, », a-t-il noté.
Toutefois, pour M. Bonkoungou, la bataille n’est pas pour autant gagnée. « Il faut continuer à lutter. Il faut insister pour préserver les acquis et ne pas tomber plus bas », a-t-il conseillé.

A son avis, même si la situation a évolué au niveau de l’accès à l’éducation, les filles sont toujours en proie à plusieurs injustices (déscolarisation, esclavage, excision, mariages forcés, grossesses d’enfants, trafic, exploitation…) dont elles sont victimes et qui sapent leur élan participatif à l’effort national de développement. De ce fait, il a invité tous les acteurs nationaux et internationaux à s’investir davantage et à fédérer les efforts pour l’amélioration de la condition de la fille et la réalisation de l’Education pour Tous au Burkina Faso.
Outre les allocutions, la cérémonie commémorative de la JIF à Manga a été, entre autres, marquée de récitals de poèmes, de slam et de représentation théâtrale, tous professant le changement de mentalité et l’arrêt des violences à l’égard de la fille et de la femme.


Mamady ZANGO
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